La série télévisée lancée avant Noël est un produit calibré par Hollywood pour le marché mondial, une romance pimentée d'érotisme dans un décor ultra-kitsch censé raconter l'Angleterre de 1813. Mais parce qu'elle revendique la diversité raciale et un point de vue féminin, elle nous dit quelque chose d'aujourd'hui.
Avec «En thérapie», ce que viennent de faire E. Toledano et O. Nakache, c’est un petit tremblement de terre dans la réception de la psychanalyse en France. En thérapie réussit là où toutes et tous, psychanalystes, théoriciens des sciences humaines, lecteurs de Freud, ne pouvaient qu’échouer. Plus encore, ils font de la psychanalyse un synonyme du politique : l’inquiétude pour la survie des corps parlants les uns avec les autres. Où s’entremêlent inextricablement le singulier et le multiple, l’unique de la parole et le pluriel des corps.
L’article propose un regard alternatif aux critiques particulièrement admiratives de la série diffusée sur Arte «En thérapie». Cette transposition esthétique de la séance psychanalytique ouvre plusieurs portes, comme celle du miroir social du trauma collectif et de son traitement individuel, ou encore les nombreuses conséquences sur la perception de la psychanalyse dans le grand public.
L’épisode 7 de la saison 4 de la série The Crown de Netflix revient sur un chapitre sombre de l’histoire de la famille royale britannique. Lorsque Nerissa est morte en 1986, aucun membre de sa famille n'a assisté aux funérailles. Elle est enterrée au cimetière de Redhill. Sa tombe était signalée par une étiquette en plastique et un numéro de série...