Depuis chez moi en exil, en France, je vis au rythme d’un pays à feu et à sang. Le téléphone vissé à la main, le souffle suspendu à chaque vibration, je scrute les nouvelles venues d’Iran. Ce n’est pas seulement l’angoisse d’un exilé : c’est une terreur intime, physique, qui me pousse à me cacher au moindre bruit de moto ou d’hélicoptère. Comme si la guerre avait franchi les frontières, pour s’installer en moi. Par Ali Zare Ghanatnowi, cinéaste iranien en exil.
Ce texte est rédigé dans le tumulte des canons, sous le fracas des bombes et le rugissement des avions de chasse étrangers qui déchirent le ciel de notre pays. Les guerres commencent toujours par des promesses de libération, mais ne laissent derrière elles que ruines et désolation.
À l'heure où j'écris, j'ai rencontré peu de points de vue iraniens dans les grands médias, et encore moins qui nomment les attaques pour ce qu'elles sont : des attaques violentes de la part d'un État nucléaire déja activement génocidaire. Et le fossé entre la douleur mortelle de ma famille terrifiée et ma propre fureur, à distance de sécurité, renforce mon besoin de faire, de dire quelque chose. En ces jours d'accablement, notre tâche consiste à résister à la fabrication du consentement et aux appels à l'acquiescement. Par Kaveh Akbar, auteur irano-américain.
Si Tchernobyl était le fruit d’un mensonge, Fordo est l’enfant des illusions d’un tyran. Il est temps de réfléchir sérieusement : quelle est la cause de ce désastre, de cette débâcle ? Si ce n’est la dictature ? Témoignages venus d’Iran, traduits pour que les voix étouffées résonnent au-delà de la censure, de la répression du régime, et des bombes des occidentaux…
À la suite des attaques récentes d'Israël, des récits ont émergé depuis les hôpitaux iraniens, révélant une opacité extrême, des transferts suspects de munitions vers des lieux civils et une pression insupportable sur les soignants. Alors que Téhéran ne peut être évacuée, la population reste prisonnière entre deux feux : la répression du régime et les attaques étrangères.
Tout en ayant contribué au procès que l'université d'Harvard intente à l'administration Trump pour son ingérence, un groupe d'universitaires en Études Juives récuse la stratégie de défense de leur université. Selon Harvard, la critique du génocide israélien à Gaza constituerait de l'antisémitisme. Une conception « discriminatoire » qui « efface la diversité juive », et « tente de redessiner les frontières de la légitimité juive », selon Barry Trachtenberg, Victor Silverman, Atalia Omer, Raz Segal, Rebecca T Alpert et Judith Butler.
« Nous sommes avant tout des parents. Des mères et des pères qui avons vu nos enfants souffrir comme nul ne devrait jamais avoir à le vivre. Certains sont encore en rémission. D’autres nous ont quittés trop tôt, laissant un vide immense. » Quatre parents d'enfants empoisonnés par les pesticides alertent sur les dangers de la Loi Duplomb. Ils et elles s'adressent aux députés et sénateurs : « le vote du 30 juin aura des conséquences durables, peut-être irréversibles. »
Alors que s'achève le sommet des océans de Nice, un ensemble de chercheurs en écologie marine et océanographes dresse un premier bilan et propose quelques principes fondamentaux pour susciter le sursaut collectif que la situation appelle. « La conférence UNOC3 aurait pu être l’occasion pour la France de prendre le leadership d'une transition écologique du secteur de la pêche et d'une réelle protection des écosystèmes marins. Mais les mesures annoncées lundi dernier par le Président sont très loin de cela ».
Organisé en partenariat avec SOS Méditerranée et d’autres associations engagées auprès des personnes en situation de migration, cet événement a pour ambition de sensibiliser et mobiliser aux réalités de la migration à travers une large diffusion de SAVE OUR SOULS. Les projections du 20 juin seront suivies d’un unique débat retransmis en direct dans chacune des salles participantes.
Premières projections publiques du documentaire « Dalleuses », un docu’ féministe à dévorer ou savourer sans se priver, de Mouais, Télé Chez Moi, Mačko Dràgàn et Lauren Malka.
Les 27/28/29 juin prochain, à La Souterraine en Creuse (23), aura lieu la première édition des DIAGONALES : Un Laboratoire Festif de Tentative de Changeage de Monde.
Suite à la discussion née au sein de l'association "Les Économistes atterrés" il y a près de deux ans (voir la présentation dans "Pour une refondation et un élargissement des Économistes atterrés"), elle organise un séminaire "Regards croisés sur la bifurcation sociale et écologique" le 18 juin à Paris, dont on trouvera la présentation sur le site des Économistes atterrés et ci-dessous.