La thématique du jour
Santé mentale et fausses promesses de Macron : la République des oublié·es
« Ma fille a passé presque toute l’année de ses 13 ans hospitalisée en pédopsychiatrie. Anorexie. Puis tentatives de suicide à l’hôpital. L’aide n’a pas aidé. Deux ans plus tard, je parviens enfin à le dire. Dans l’espoir que les choses s’arrangent. » Depuis cette lettre d'une mère, publiée en février 2024, les choses ne se sont pas arrangées. Dans le Club, les témoignages de patient·es et médecins s'accumulent, qui révèlent les hypocrisies des faux volontarismes du pouvoir, et disent leur sentiment d'abandon.
Ma fille a passé presque toute l’année de ses 13 ans hospitalisée en pédopsychiatrie. Anorexie. Puis tentatives de suicide à l’hôpital. L’aide n’a pas aidé. Deux ans plus tard, je parviens enfin à le dire. Dans l’espoir que les choses s’arrangent. Pour ma fille bien sûr, et pour tous ceux qui sont là-bas, derrière cette porte fermée à clé.
10 à 24 mois, c’est ce qu’il vous faudra patienter pour être pris·e en charge dans un établissement de soins en santé mentale. Mon fils passera-t-il donc une quatrième année au fond de son lit en attendant une solution ? Et pourtant, parmi les 4 priorités du plan santé mentale se trouve « l'amélioration de l'accès aux soins partout sur le territoire français ».
Le 3 juin 2025, j’ai voulu y croire. Le titre de l’émission Parlons santé mentale m’avait touchée. J’ai cru qu’on allait briser le silence. Je vis avec un trouble psychiatrique sévère. Mais ce que j’ai vu, c’était une mascarade. Une insulte maquillée en sensibilisation. Un récit lisse, édulcoré. Une dépolitisation dangereuse d’un sujet vital.
Depuis trois semaines, l’hôpital psychiatrique d’Auch (Gers, Occitanie) est en grève avec occupation : manque de soignants et suppression répétée de lits. Cette situation est un véritable serpent de mer. Historique ici de la lutte menée pour obtenir gain de cause, dans l’intérêt des patients. Le ministre de la santé a admis mercredi à l’Assemblée que la situation de cet hôpital était préoccupante.
[Archive] Des membres du collectif Dasem Psy racontent les histoires de personnes étrangères accompagnées psychiquement. Elles constituent une mémoire des empêchements à s'installer en France et de leurs effets psychologiques délétères. Elles rendent aussi hommage aux formes de résistances à l'écrasement, au courage et à la ténacité des étranger·es ayant subi des traumatismes.
« Quel monde peut tolérer qu’un peuple tout entier soit privé de ses enfants, pulvérisés dans leur sommeil ? » Un ensemble de « mères de France, unies et déterminées », ainsi que plus de 1000 signataires, appelle à une marche le dimanche 15 juin 2025, à 15 heures, devant l'Elysée, pour obtenir d'Emmanuel Macron « des actions concrètes et immédiates afin que cesse le massacre des enfants palestiniens. »
« L’islamophobie n’est pas une opinion, c’est une violence, une violence sociale, médiatique, politique. Une violence physique, aussi, et qui tue ». Nassurdine Haidari, Louis-Georges Tin du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires), ainsi que des soutiens issus du monde politique, universitaire et associatif, appellent à faire du 15 mars « une clameur, une œuvre collective, une mémoire en marche » en célébrant la Journée internationale contre l’islamophobie.
Suite à des constats et témoignages, nous, Les Dévalideuses, avons décidé de dénoncer et de combattre les violences systémiques et quotidiennes envers les personnes handicapées commises par les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH). Ces structures qui doivent nous permettre d’accéder à nos droits produisent de la violence.
Mediapart Festival fait peau neuve et s’installe dans un nouveau lieu : le Point Fort d’Aubervilliers. Rendez-vous le samedi 7 juin 2025 pour une journée festive et populaire. Au programme, tables rondes, débats, tournage d'émissions en public, concerts, et bien plus encore !
Premières projections publiques du documentaire « Dalleuses », un docu’ féministe à dévorer ou savourer sans se priver, de Mouais, Télé Chez Moi, Mačko Dràgàn et Lauren Malka.
Le collectif d’éducation populaire féministe Les Femmes Ont de la Voix ! (FOV) crée des espaces de prise de parole par les femmes pour questionner collectivement leur place dans la société, dans un objectif d’émancipation.
Cette année, la thématique sera "Réveil Politique" et elle invite à rejoindre la lutte collective face à l’urgence des enjeux actuels et notamment la montée du fascisme.
Webinaire organisé par le CETRI avec Sarra Grira, Garba Abdoul Azizou et Frédéric Thomas, autour de la sortie de "Monde en guerre - Militarisation, brutalisation et résistances" (collection Alternatives Sud, Syllepse 2024).