Ce ne sont pas « encore des grèves », « encore des manifestations », ce n’est pas la répétition d’un « pas content, pas content ». Le 10 septembre est bien plutôt une étape dans le passage inventif de la manifestation à l’occupation, de la concentration du peuple en marche à la dissémination des lieux de blocage, d’installation et de réflexion politique.
L'explosion des frais d'inscriptions en école d'ingénieur·es n'est que l'un des points saillants du projet néolibéral pour l'enseignement supérieur et la recherche porté par les gouvernements successifs depuis trois décennies. C'est pourquoi nous, jeunes ingé·es, nous organisons pour le combattre et participer au mouvement du 10 septembre Bloquons tout !
Le 10 septembre n’est pas une date de plus dans l’agenda social. Ce n’est pas un geste marginal de contestation. C’est l’expression directe d’une rupture : si l’appel à bloquer s’impose, c’est parce que la démocratie a été méthodiquement ruinée. Le blocage n’est pas un acte « radical », il est la seule réponse qui reste quand le système a détruit toute alternative.
Les Dévalideuses soutiennent la mobilisation sociale de septembre 2025 (grèves, manifestations, actions locales) contre la cure d’austérité en cours et annoncée. La société que l’on nous dessine est toujours plus violente, toujours plus à la charge des plus vulnérables. La destruction des services publics crée des classes segmentées dans la société.
La simultanéité de l'émergence d'un mouvement populaire extrêmement diversifié et du caractère moribond d’un pouvoir politique discrédité mais encore solidement adossé aux forces de l’ordre et au pouvoir financier rend la situation politiquement inflammable. Au mot d'ordre de blocage, il importe d'associer un imaginaire de déblocage... ou de sortie des impasses économiques structurelles.
Depuis plus d’un mois, toutes les évacuations de Palestiniens de Gaza, sans exception, sont suspendues par les autorités françaises. Plus de 400 journalistes français et francophones réaffirment leur solidarité avec leurs confrères et consoeurs palestinien.nes qui, jour après jour, documentent la destruction de la société palestinienne de Gaza.
Dans une prise de position rare, plus de 700 musiciens et musiciennes français·es et internationaux condamnent « le soutien des puissances occidentales à la politique génocidaire de l’État d’Israël, qui bafoue le droit international et ses instances en toute impunité ». Ils appellent le milieu de la musique que l’on nomme « classique » à clarifier ses positions au sujet du génocide en cours à Gaza.
« Un exemple de résistance populaire à la touristification de nos littoraux et à la prédation immobilière de nos villes » : à Douarnenez, les Roches Blanches, lieu d'hospitalité et d'entraide, projet culturel et écologique « préservé de la dictature du profit » est aujourd'hui menacé par un rachat. Un collectif de citoyen·nes, collectifs, associations, universitaires, élu·es, journalistes, artisans, artistes, leur expriment leur solidarité.
Anticor a pris la route depuis le mois de juin dans un grand Tour de France citoyen, avec débats, projections, jeux, rencontres, pour informer, sensibiliser, populariser son engagement dans la lutte contre la corruption et pour l’éthique en politique... les cyclistes sont arrivés dimanche à Paris, mais le Tour de France d’Anticor ne s’arrête pas !
Jamais autant d’informations n’ont été produites, échangées et consignées qu’aujourd’hui. Mais cet avènement de la « société d’information » se solde aussi par l’apparition de phénomènes massifs de désinformation. Il revient aux sciences sociales de nous aider à y voir plus clair dans cette profusion d’informations qui sont gages tout autant d’émancipation collective que de notre possible asservissement.
Au Portugal, sous la dictature de l’Estado Novo (1933-1974), un fort mouvement migratoire économique et politique a eu lieu vers l'Europe. Et la musique et des chansons sont nées en exil, symboles de résistance et de mobilisation. Une exposition rappelant à la fois cette mémoire militante et la nécessité de la faire vivre aujourd’hui, s’ouvre à Paris.
Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck, en Moselle, accueillera la 36ᵉ édition du Festival du Film Arabe, l’un des rendez-vous cinématographiques dédié aux cinémas du monde arabe les plus importants de France. Cette année, le festival donnera un coup de projecteur sur la création cinématographique libanaise.