À en croire certains, nous vivons une véritable révolution. Mais cette révolution n'est pas technique, c'est celle que nous subissons depuis des décennies de productivisme et de consumérisme : l'anéantissement progressif des structures sociales et des savoirs. L'IA générative s'inscrit dans cette continuité. Leur frénésie révèle donc leur propre obsolescence.
La signature d’un partenariat entre l’État et la legaltech Doctrine le 25 novembre dernier, à l’occasion du sommet « Adopte AI », constitue un événement important dans la transformation numérique de nos services publics.
Le manifeste « Face à l’IA générative, l’objection de conscience » soutient que les dégâts écologiques, sociaux, et démocratiques de l’IAg la rendent incompatible avec la mission humaniste des enseignant-es et des chercheur-es. Ces dernier-es sont invité-es à le signer et à le diffuser afin de visibiliser les résistances et d’engager des débats de fond dans nos institutions.
Le déploiement des outils d’intelligence artificielle générative suscite en France de légitimes inquiétudes. Le capitalisme numérique fragilise la démocratie, lamine la vie privée, alimente la désinformation. Mais le rejet pur et simple laisse intactes les structures capitalistes que l’on prétend combattre. La mission de l’université n’a jamais consisté à ignorer ce qui se passe dans la société, mais à en construire la compréhension critique. Un texte à l'initiative du réseau Terra-Hn.
Bien que l’école soit entrain de s'effondrer, que l’hôpital public est en lambeau, que les acquis sociaux sont détricotés et que la France croule sous le poids de la dette, les investissements dans le secteur de l'Intelligence Artificielle sont légions. Pourtant, aucune réflexion de fond n'est menée sur le sujet alors même que les conséquences d'un usage massif de l'IA sont déjà visibles.
Depuis trois villes de France, nous, écologistes, appelons les parlementaires à voter contre le PLFSS en deuxième lecture demain. Laisser passer ce texte, c’est cautionner la politique du gouvernement Macron, qui persiste dans une logique d’austérité incompatible avec les besoins de notre système de soins.
Il y a près d’un an, 110 médias et organisations interpellaient le gouvernement pour réclamer une réforme de la loi de 2010 relative à la protection du secret des sources des journalistes. Les contours flous de ce texte et l’absence de véritables garde-fous ont facilité des atteintes à la liberté de la presse depuis 15 ans. Plus de 131 médias, sociétés des journalistes et organisations interpellent le gouvernement.
À Montpellier, alors que « la maltraitance et le manque de moyens sont le quotidien du social et du médico-social », un large ensemble de travailleur·euses, syndiqué·es ou non, ainsi que des organisations syndicales, dénoncent la répression qui s'abat contre eux lors de leurs mobilisations, et appellent leur secteur à lutter contre l'austérité.
Pour la deuxième année consécutive, le CAD vous invite à participer à Dans Ta Rue, une opération visant à visibiliser les difficultés de la vie à la rue, les violences systémiques, gouvernementales qui y sont subies ; et à participer à la levée de fonds inter-associative pour l’achat de tentes.
Le 18 décembre 2025, à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s, partout sur le territoire, nous appelons à organiser, dans tous nos quartiers, nos lieux de travail et d’étude « une journée sans nous : si on s’arrête, tout s’arrête ! » pour l’égalité des droits de toutes et tous, à l’école, au logement, à la santé, à la culture, au travail.
Face à l’intensification de la répression politique en Tunisie, marquée par l’emprisonnement de responsables politiques, de journalistes, d’avocat·e·s, de syndicalistes et d’acteur-ice-s de la société civile, un meeting citoyen et de solidarité se tiendra le mardi 16 décembre 2025 à Paris à l’initiative du Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT).
Interroger les politiques mémorielles qui se développent en France et ailleurs en Europe dans des pays historiquement marqués par une forte présence d’une immigration coloniale et postcoloniale, revient à mettre l’accent sur les enjeux d’interprétation de l’histoire de l’esclavage, du passé colonial et à la façon dont nos sociétés contemporaines interrogent le rapport à ce passé.