La thématique du jour
Trumpisme : de quel fascisme parle-t-on ?
L'air devient irrespirable aux Etats-Unis, et Donald Trump II semble inspirer des acteurs politiques d'autres pays. Si ses oscillations le rendent difficile à saisir, il installe durablement, à l'échelle nationale et internationale, la destruction durable du modèle démocratique, du rapport au vrai et au faux, ou des valeurs les plus ancrées. Certain·es tentent de le comprendre.
Donald Trump est-il impérialiste ou isolationniste ? Sa vision du monde relève-t-elle du néo- ou du paléo-conservatisme ? Sa politique économique demeure-t-elle néolibérale ? Faut-il le taxer de fasciste ou de ploutocrate autocentré ? Pour y voir plus clair, il convient de se pencher sur les sensibilités et les personnages qui informent la dystopie MAGA.
À l’heure où les mouvements fascistoïdes montent partout en puissance, l’exemple « grandeur nature » du trumpisme nous engage à clarifier nos conceptions, afin de retrouver le cadre nécessaire de nos combats communs.
L’humoriste d’avant-garde Andy Kaufman, en brouillant les frontières entre fiction et réalité, a involontairement préparé le terrain pour la persona politique hyperréelle de Donald Trump. Tous deux ont exploité le spectacle médiatique, la confusion du public et l’auto-mythification pour transformer la croyance en arme de pouvoir.
En juillet 2025, la presse française signalait les pluies torrentielles submergeant New York. Mais rien n’a filtré sur ce qui se jouait ce jour-là sous les parapluies. Notamment, une manifestation contre la nouvelle chasse aux sorcières orchestrée par Donald Trump et ses fidèles. Était présente Ellen Schrecker, historienne du Maccarthysme pour qui la menace actuelle dépasse celle des années 1950.
Cela fait déjà une décennie que Trump est devenu un sujet médiatique majeur du fait de son entrée en politique. Et avec lui est arrivé l'inquiétude face aux fake news. Retour sur cette décennie de guerre de Trump contre les médias et l'information, et sur les nouvelles formes que prends cette dernière depuis son retour à la Maison Blanche.
« Nous sommes la génération du monde à 1,5 °C. Nous exigeons une action juste, rapide et universelle. Plus d’excuses. Plus de promesses creuses. Le moment d’agir, c’est maintenant. » Alors que le Conseil européen du 4 novembre doit définir la position européenne en matière de climat, un ensemble d'organisations de jeunesse issues de différents États appellent l’UE à prendre des mesures fortes et concrètes en cette année cruciale.
Concernant l'Accord commercial UE-Mercosur, Emmanuel Macron vient de confirmer en marge du Conseil européen que la France était subitement passée d'un « Non en l'état » à un « Oui probablement », en insistant sur de prétendues garanties nouvelles alors que le contenu même de l'accord n'a pas été modifié. Plus de 40 organisations de la société civile l’interpellent : « pourquoi accepter aujourd’hui ce qui était présenté comme inacceptable l’hiver dernier ? »
Face à une industrie aux conséquences insoutenables sur l’environnement, la santé et le lien social, des collectifs et associations spécialisés dans l’analyse des impacts du numérique ont uni leurs forces pour élaborer des propositions concrètes : « Municipales 2026 : ne laissez pas l’intelligence artificielle écrire votre programme. »
Le 18 décembre 2025, à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s, partout sur le territoire, nous appelons à organiser, dans tous nos quartiers, nos lieux de travail et d’étude « une journée sans nous : si on s’arrête, tout s’arrête ! » pour l’égalité des droits de toutes et tous, à l’école, au logement, à la santé, à la culture, au travail.
Depuis 1989 que les Nations Unies consacrent une journée aux droits de l’enfant. Et on constate que ces droits sont souvent ignorés voire bafoués… y compris dans nos sociétés ‘‘riches et démocratiques’’. L’association Enfance Majuscule et l’Institut Contemporain de l’Enfance organisent une journée de réflexion, d’alerte et mobilisation citoyenne pour ‘‘grandir avec des droits’’.
Le vendredi 31 octobre à 20h, Mediapart participe à une séance spéciale du film « On Falling » de Laura Carreira aux 3 Luxembourg. Le film propose une plongée dans un entrepôt Amazon en Ecosse et met en avant la nouvelle condition ouvrière telle qu’elle s’invente dans ces immenses entrepôts.
Une conférence accompagnée d'une sélection de films pour explorer comment les émotions et les relations intimes, qu'elles soient amoureuses ou amicales, peuvent devenir des formes de résistance.