Illustration "Et si on imaginait l'école de demain ?" Clément Gy et Alizee Gilles
Lundi 15 septembre. Premiers cours à 9h, avec des 3ème. Amorphes évidemment, ils sont encore à moitié dans leur lit, comme moi d’ailleurs. C’est pas ça, le surprenant. Le surprenant, c’est les collègues, en salle des profs, que ça surprend encore.
Actuellement, la campagne lancée par le ministère de l’éducation nationale « Inscrivez-vous aux concours de recrutement d'enseignants » bat son plein, puisque les inscriptions à ces concours sont ouvertes.
L’école primaire en France est en vrac !
Le dit-on assez, le sait-on assez ?
D’où vient ce vrac ?
Quelles en sont les raisons ?
J’ai besoin d’écrire parce qu’il en va parfois de la survie des enfants,
des familles et de tous les adultes* qui travaillent à l’école,
mais je suis bien incapable
moi-même de mettre de l’ordre dans ce vrac.
Un seul budget pour deux rêves. Auditionnés le 17 septembre par la Commission de la Culture de l'Assemblée nationale, les syndicats enseignants ont plaidé pour un budget plus important pour l'éducation nationale. Ils se sont heurtés à la nette opposition de l'extrême droite et de la droite. Le bloc central laisse dire...
« L’IA pour les enseignants, formation obligatoire à l’IA pour les élèves, l’IA une révolution pour la société ». La conférence de presse de rentrée d’Elisabeth Borne annonce la priorité pour le système éducatif, là, cachée dans deux petites lettres : IA. Une priorité, c’est ce qui fédère, qui oriente, et qui galvanise l’action commune. Mais si cette priorité souhaite inscrire l’école dans son temps, elle occulte les véritables urgences de l’école.
Plus de trente sociétés de journalistes, dont celle de Mediapart, demandent aux autorités de revenir sur une formule qui grave dans le marbre la possibilité pour les policiers d’entraver le travail de la presse en situation de violences urbaines.
4500 scientifiques du monde entier, dont 14 lauréats du prix Nobel, lancent un appel urgent à faire cesser « les horreurs actuellement infligées à une population civile » à Gaza : « En tant que scientifiques oeuvrant collectivement pour l'humanité, nous appelons instamment tous les gouvernements et institutions internationales compétentes du monde entier à utiliser tous les moyens pacifiques à leur disposition pour mettre un terme à cette tragédie. »
« Alors que l'offensive antitrans entamée au Sénat se poursuit, la résistance s'organise. » Le 18 octobre aura lieu l’ExisTransInter à Paris, la marche des personnes trans et intersexes et de celles et ceux qui les soutiennent. Contre les forces réactionnaires, le collectif unitaire ExisTransInter et un ensemble d'associations appelle à marcher.
Le Fonds pour une presse libre organise mardi 30 septembre, à l’Espace Reuilly (75012), une réunion publique « Le Procès Bolloré, les médias de la haine devant le tribunal ». Réservez cette date, inscrivez-vous, l’entrée est gratuite. Et vous comprendrez mieux comment ces médias pavent la voie à l’extrême droite et installent dans l’hystérie et la manipulation un climat de guerre civile.
Jamais autant d’informations n’ont été produites, échangées et consignées qu’aujourd’hui. Mais cet avènement de la « société d’information » se solde aussi par l’apparition de phénomènes massifs de désinformation. Il revient aux sciences sociales de nous aider à y voir plus clair dans cette profusion d’informations qui sont gages tout autant d’émancipation collective que de notre possible asservissement.
Au Portugal, sous la dictature de l’Estado Novo (1933-1974), un fort mouvement migratoire économique et politique a eu lieu vers l'Europe. Et la musique et des chansons sont nées en exil, symboles de résistance et de mobilisation. Une exposition rappelant à la fois cette mémoire militante et la nécessité de la faire vivre aujourd’hui, s’ouvre à Paris.
Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck, en Moselle, accueillera la 36ᵉ édition du Festival du Film Arabe, l’un des rendez-vous cinématographiques dédié aux cinémas du monde arabe les plus importants de France. Cette année, le festival donnera un coup de projecteur sur la création cinématographique libanaise.