Depuis leur résidence luxueuse, à 5000 kilomètres des bombes et des massacres de dizaines de milliers de civils, des bourgeois ont pris leur plus belle plume pour écrire une lettre ouverte à Emmanuel Macron afin qu'il s'oppose ce lundi à la reconnaissance de la Palestine.
La reconnaissance de l'Etat palestinien célébrée aujourd'hui porte toutes les tares du processus d'Oslo : pérenniser un pacte colonial asymétrique pour mieux enterrer la cause palestinienne.
Dans quelques heures, la France accomplira un geste attendu depuis des générations, un geste que l’histoire elle-même semble réclamer : elle reconnaîtra officiellement l’État de Palestine. Mais si cet acte de reconnaissance n’est pas suivi de sanctions réelles, s’il n’est pas accompagné de mesures fortes contre les crimes commis, alors il restera un geste creux.
Gaza n’est pas une guerre. Gaza est un crime. Et la reconnaissance de la Palestine, sans rupture réelle avec l’État d’Israël, sans sanctions, sans embargo, sans isolement international, n’est qu’un alibi moral pour ceux qui veulent continuer à dormir tranquilles.
Plus de trente sociétés de journalistes, dont celle de Mediapart, demandent aux autorités de revenir sur une formule qui grave dans le marbre la possibilité pour les policiers d’entraver le travail de la presse en situation de violences urbaines.
4500 scientifiques du monde entier, dont 14 lauréats du prix Nobel, lancent un appel urgent à faire cesser « les horreurs actuellement infligées à une population civile » à Gaza : « En tant que scientifiques oeuvrant collectivement pour l'humanité, nous appelons instamment tous les gouvernements et institutions internationales compétentes du monde entier à utiliser tous les moyens pacifiques à leur disposition pour mettre un terme à cette tragédie. »
« Alors que l'offensive antitrans entamée au Sénat se poursuit, la résistance s'organise. » Le 18 octobre aura lieu l’ExisTransInter à Paris, la marche des personnes trans et intersexes et de celles et ceux qui les soutiennent. Contre les forces réactionnaires, le collectif unitaire ExisTransInter et un ensemble d'associations appelle à marcher.
Le Fonds pour une presse libre organise mardi 30 septembre, à l’Espace Reuilly (75012), une réunion publique « Le Procès Bolloré, les médias de la haine devant le tribunal ». Réservez cette date, inscrivez-vous, l’entrée est gratuite. Et vous comprendrez mieux comment ces médias pavent la voie à l’extrême droite et installent dans l’hystérie et la manipulation un climat de guerre civile.
Jamais autant d’informations n’ont été produites, échangées et consignées qu’aujourd’hui. Mais cet avènement de la « société d’information » se solde aussi par l’apparition de phénomènes massifs de désinformation. Il revient aux sciences sociales de nous aider à y voir plus clair dans cette profusion d’informations qui sont gages tout autant d’émancipation collective que de notre possible asservissement.
Au Portugal, sous la dictature de l’Estado Novo (1933-1974), un fort mouvement migratoire économique et politique a eu lieu vers l'Europe. Et la musique et des chansons sont nées en exil, symboles de résistance et de mobilisation. Une exposition rappelant à la fois cette mémoire militante et la nécessité de la faire vivre aujourd’hui, s’ouvre à Paris.
Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck, en Moselle, accueillera la 36ᵉ édition du Festival du Film Arabe, l’un des rendez-vous cinématographiques dédié aux cinémas du monde arabe les plus importants de France. Cette année, le festival donnera un coup de projecteur sur la création cinématographique libanaise.