La thématique du jour Club de Mediapart du 30 juillet 2020

Quand Darmanin rime avec brun

« Quand j'entends le mot "violences policières", personnellement je m'étouffe. » Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, le 28 juillet 2020.

Nous sommes pour la présomption d’innocence, mais nous n’apportons pas notre soutien à Gérald Darmanin

A l'initiative de Laurence Rossignol, Sénatrice de l'Oise, plus de 160 élu·e·s des Hauts de France signent cette tribune pour rappeler leur attachement à la présomption d'innocence, mais leur refus d'apporter leur soutien à l'actuel ministre de l'Intérieur. « Le soutien inconditionnel apporté à Gérald Darmanin par d'autres élu·e·s nuit à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et à l'image de notre région. »

Femmes, responsables politiques, nous disons non à la nomination de Darmanin !

A l’initiative de Claire Monod et Sophie Taillé-Polian, coordinatrices nationales de Génération.s, plus de 60 femmes, responsables politiques et élues, s’unissent pour faire front contre la nomination de Gérald Darmanin au Ministère de l’Intérieur.

Être tenu par la barbichette rend indigne de la confiance publique

N'abusons pas du beau principe de présomption d'innocence. Peut on faire confiance à cette personne pour tenir un poste de responsabilité ? C'est la crédibilité qui est en cause ici.

Amar Benmohamed: un cas emblématique du dénigrement subi par les lanceurs d’alerte

Le 27 juillet 2020, StreetPress a dévoilé le témoignage accablant du brigadier-chef Amar Benmohamed au sujet de cas de maltraitance et de racisme au sein du Tribunal de Paris. Depuis il subit menaces et représailles. Ces réactions sont monnaie courante lorsque des faits répréhensibles sont signalés : les responsables détournent l’attention du public du message en dénigrant son messager.

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