La thématique du jour
Amitié France-Algérie, sous le signe du crime
Le 28 juin 2022, José Gonzalez, député du RN et doyen de la nouvelle Assemblée, est sorti de l'anonymat à la faveur d'un discours très applaudi par ses collègues, où il exprimait, des tremolos dans la voix, sa nostalgie de l’Algérie française. Il vient d'être élu vice-président du groupe d’amitié France-Algérie. « Quel genre d’“amitié” peut donc se construire sur le déni, le mensonge, le négationnisme des crimes du colonialisme ? Et quel message est ainsi envoyé au peuple algérien ? » s'interrogent Dominique Manotti (romancière) et Fabrice Riceputi (historien). SK
Le député RN José Gonzalez qui s’était fait remarquer à l’ouverture de la législature par ses propos nostalgiques de l’Algérie française et négationnistes des crimes de l’OAS a été élu vice-président du groupe d’amitié France-Algérie. Que les membres de ce groupe qui ne voudraient pas que le mot d’amitié perde tous son sens qualifient clairement l’OAS et reviennent sur cette désignation.
L’année du 60e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie vient de s’achever en France sur un évènement politique révélateur : la nomination du député José Gonzalez à l’une des vice-présidences du groupe d’amitié France Algérie par le Bureau de l’Assemblée Nationale.
La banalisation, la réhabilitation de fait de cette organisation fascisante, raciste, anti-républicaine, élaborée au plus haut niveau de l’Etat est plus que préoccupante, inquiétante. C’est une caution à l’extrême droite.
[Rediffusion] La volonté d’Emmanuel Macron de « réconcilier les mémoires » des différentes catégories de victimes de la guerre d’Algérie quitte à faire dans certains cas l’économie d’un regard historique sur la véracité ou les mensonges des récits sur lesquels certaines mémoires se sont constituées, connait de sérieuses limites.
[Rediffusion] Le livre « Nostalgérie. L’interminable histoire de l’O.A.S » de l’historien Alain Ruscio rappelle que les deux peuples qui existaient pendant la colonisation étaient des peuples juxtaposés. A l’étage de la grande librairie, consacré à l’histoire, ce livre est placé dans la rangée intitulée « colonisation-décolonisation ».
[Rediffusion] « Toute guerre se termine un jour, toute négociation qui permettrait d’y mettre un terme sera bienvenue. Mais une paix juste et durable ne s’établira pas sans conditions, elle ne peut être envisagée que sur la base du respect de certains principes élémentaires. » Un appel lancé par de nombreuses personnalités politiques, associatives et syndicales françaises, des intellectuels, des artistes et des représentants de la diaspora ukrainienne.
Au Pérou, alors qu'une vingtaine de personnes sont mortes, et des centaines de manifestants blessés ou arrêtés lors des rassemblements survenus après la destitution du Président Castillo, un ensemble de membres de la communauté des chercheur·euses en sciences sociales, spécialistes de l’Amérique Latine, et membres de la communauté française, s'insurgent contre cette violente répression. Ils et elles appellent à « la restauration du dialogue démocratique » et au respect des droits de l'Homme.
[Rediffusion] En France, depuis le mois de septembre, ce sont plus de 40 actions violentes qui ont été menées par des groupuscules d’extrême droite. Dans la nuit du 14 décembre, un nouveau palier a été franchi. Un ensemble de personnalités et élu·es de gauche appellent « à la mobilisation de la gauche et des écologistes, des organisations syndicales et associatives pour organiser une riposte antifasciste large, unitaire et offensive. »
Se réappropriant de manière très singulière Le Sacre du printemps, le chorégraphe et danseur iranien Hooman Sharifi orchestre une envoûtante méditation sur le motif du sacrifice. Retrouvez cette création en janvier au CENTQUATRE-PARIS, dans le cadre du Festival Les Singulier·es.
La Grande Distribution et Mediapart présentent le festival « La grande révolte », des films et des luttes, du 12 au 15 janvier 2023 au Cinéma Saint-André-des-Arts dans le 6ème arrondissement de Paris.
Rendez-vous à Saint-Denis (93). Si vous ne savez pas quoi faire de votre hiver, il est fortement conseillé d'aller voir l’exposition "Insurgé-e-s ! Regards sur celles et ceux de la Commune de Paris de 1871" au musée Paul Eluard de Saint-Denis. J'ai eu l'honneur d'écrire un texte pour cette expo, mais ce n'est pas la seule raison pour laquelle je vous la recommande.