En lisant Le Coût de la vie de Deborah Levy, je suis tombée sur cette phrase : « La femme aussi porte un masque et son visage finit par l'épouser dans ses moindres détails ». Et quel est-il, ce masque imposé par le patriarcat ? C'est un masque jeune, blanc, à la peau lisse, discrètement maquillé, aux pommettes hautes et symétriques. Un masque de légère ingénuité mais sans apparaître idiot, aguicheur sans verser dans la vulgarité, un masque qui écoute avec intérêt, parle avec mesure...
Les Cent Ballades d’amant et de dame constituent l’œuvre poétique majeure de Christine de Pizan, l’une des premières féministes européennes. L’œuvre vient de paraître dans une nouvelle et très belle traduction de Bertrand Rouziès-Léonardi. Extraits de la préface, accompagnés de trois ballades.
Depuis 4 ans maintenant, le syndicat des femmes musulmanes lutte pour l'accès aux piscines municipales de Grenoble, service public dont elles sont exclues par le règlement intérieur. Ce dernier impose une standardisation et refuse les personnes ne voulant pas porter un maillot de bain dit féminin et traditionnel. Le féminin - si ce singulier a un sens - ne peut se réduire à porter un bikini ou un maillot une pièce. 100 organisations féministes et antiracistes rejoignent l’appel de l’AG féministe de Grenoble pour le changement des règlements.
De façon plus ou moins automatique, quand on dit consentement, on pense à la sexualité, aux slogans « No means no » ou « Sans oui, c’est non » ou encore au mouvement #MeToo a donné lieu. Seulement, le consentement ne concerne pas seulement les survivants et les agresseurs. Il est partout : dans les petites décisions du quotidien et dans toutes les relations.