Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. Chercheurs en science sociale et soignants s'unissent pour réinvestir les collectifs de soin et inventer une « gouvernance » démocratique.
La série « J’ai mal à mon hôpital » est consacrée à l’hôpital public, son évolution, ses moyens, à partir d’une réflexion plus globale sur le système de santé. Le dernier épisode est consacré à l'hôpital de demain avec André Grimaldi.
Notre souffrance est réelle mais rien ne change. En diminuant les effectifs ou en les réduisant à des répartitions par pourcentages, vous privez les plus fragiles de soins qui prennent le temps, de soins qui ne brutalisent pas leurs corps et leurs esprits. Nos aînés, nous sommes garants de leur humanité, de leur vie et du bien être qu’ils sont en droit, consciemment ou non, de voir respecter chaque jour.
La protestation à l’égard des dérives des ARS ne concerne plus seulement les soignants : de plus en plus d’élus en viennent à remettre en cause cette gouvernance technocratique des politiques de santé. Dès lors, il convient sans doute d’envisager les modalités d’une refonte profonde de l’organisation sanitaire territoriale et de redonner une véritable autonomie aux acteurs du Soin.
Le « Ségur de la santé » oublie celles et ceux qui construisent, avec les habitant·e·s, les personnes soignées et accompagnées, les réponses de santé publique et de prévention, estiment plusieurs organisations d'acteurs de la prévention de la santé dans les territoires. Aussi la santé des Français·e·s exige-t-elle « plus qu’un Ségur ». Ils demandent de véritables « États généraux de la Santé dans chaque région pour une convergence nationale respectant la diversité de nos territoires ».