L’avènement de moyens techniques a conduit à l’empilement de normes destinées à garantir la propriété intellectuelle. Au-delà, c’est bien le concept même de propriété – telle que conçue selon notre modèle libéral dominant – qui, à l’épreuve de l’environnement numérique, a été attaqué, et doit encore être interrogé dans une perspective émancipatrice.
La crise sanitaire actuelle a mis à jour notre forte dépendance industrielle vis-à-vis d’autre pays, en particulier la Chine. La désindustrialisation de l’économie française, mais aussi de toutes les économies occidentales, est un phénomène bien connu et assez ancien puisqu’il démarre dès la fin des années 1970.
Tout le monde ou presque en est convaincu : l’essor économique et social de l’Afrique passera par sa « transformation numérique ». Pourtant, le continent paye déjà un lourd tribut social, économique et surtout environnemental pour le développement de ces technologies. Peut-on imaginer un développement numérique qui soit à la fois équitable et soutenable pour l’Afrique et à l’échelle mondiale ?
Pourtant très utile, la plateforme d’assistance «solidarité numérique» n’a pas fait beaucoup parler d’elle, à la différence de l’application «stopcovid». Un défaut de communication qui laisse transparaitre les priorités du gouvernement en matière de numérique et de service public.
L’allégorie privilégiée du monde numérique est sans contestation possible celle du réseau. Contre l’idée de centralisation, et même de décentralisation – qui implique toujours l’existence de pôles prévalents – la distribution est devenue l’idéal organisationnel de toute une génération de technophiles.