La thématique du jour
Contraception : contraintes, libérations et inégalités de genre
Une chance ou une nouvelle forme de dépendance des femmes envers les hommes ? Cette semaine, une réflexion sur la vasectomie pointe les contradictions que comportent les solutions contraceptives dans un contexte où la charge physique et mentale des fonctions reproductives reposent sur les femmes. L'occasion d'un tour d'horizon des analyses sur ce sujet très politique.
La vasectomie est une méthode de stérilisation à visée contraceptive. C'est un sujet de conversation que l'on entend plus fréquemment. En famille ou entre amis, la vasectomie n'est plus un sujet tabou. Des articles de presse nous présentent ces hommes valeureux qui ont fait ce choix. Alors, la liberté des femmes en couple et fertiles dépend-elle du bon vouloir des hommes ?
La contraception a été une des principales révolutions du XXe siècle. Au-delà des aspects de santé publique, elle a accéléré cette longue odyssée des femmes tendant à leur émancipation et la disparition des mécaniques patriarcales. C’est la raison pour laquelle, depuis toujours, les régimes autoritaires dans le monde font de la lutte contre ces droits acquis une de leurs premières obsessions.
C'est l'histoire d'une vasectomie et d'un don de sperme. Ou comment votre conception de votre propre corps, de votre virilité, de votre masculinité, peut être sacrément secouée par deux décisions anodines. Il s'agit aussi, un peu, de la violence des mots, du silence et de la solitude. Rien de très scientifique, mais j'avais besoin d'écrire.
La contraception féminine est censée libérer, protéger, simplifier la vie des femmes. Ce n'est pas exactement ce que j'ai vécu. Derrière les promesses de la pilule, de l’implant ou du stérilet se cachent des effets secondaires parfois lourds, douloureux et souvent ignorés. Dans cet article, je partage mon combat face aux conséquences inattendues de la contraception.
J’avais 20 ans et j’avais déjà une fille de un an. Mon mari et moi étions dans la dèche la plus complète. J’ai consulté 12 médecins. Au mieux, j’ai eu droit à un « je ne peux rien faire pour vous » et au pire, j’ai eu le conseil d’acheter une canule. J’étais une gamine, et je ne savais absolument pas le danger que ces « charlatans » me faisaient courir.
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