J'ai écrit ce discours pour la marche d'hier, la marche pour une vraie loi climat. Je le publie ici, parce qu'il signe aussi le long chemin d'une réflexion que j'ai envie de partager : à quoi bon marcher ? à quoi bon dire encore, se rassembler toujours ? Que s'est-il passé depuis deux ans que nous marchons, disons, nous rassemblons ? J'ai été marché hier, pour la dignité du présent.
Dix-huit partis politiques de « l’arc humaniste » allant du NPA jusqu’à Cap écologie réclament une vraie Loi Climat, discutée démocratiquement, qui réduise effectivement les émissions de gaz à effet de serre et les inégalités et appellent à participer aux mobilisations citoyennes #unispourleclimat du 28 mars.
C’est l'histoire, longue de 70 ans, de deux petits centres-villes autrefois florissants, qui se meurent. C'est l'histoire d'un territoire naturel et agricole, aussi appelé « verger de France », qui assiste à la construction d’usines, d’entrepôts, de nouveaux quartiers pavillonnaires, à l’arrivée de nouveaux riverains, et qui disparaît progressivement sous l'étalement industriel et urbain.
Alors que la lutte effrénée contre les dérèglements de notre climat s’intensifie, certaines solutions mises en avant par nos gouvernements ne nous mettent pas sur la bonne voie. Heureusement, en Asie, de nombreuses personnes pratiquant l’agriculture défendent une solution qui fonctionne et est adaptée à leurs conditions socio-économiques et à leurs traditions agricoles : l’agroécologie.
[Rediffusion] Les aliments se classent de plus en plus en termes binaires, les bons étant forcément bio, les autres appelés à montrer leur vraie composition. Ainsi est-on parvenu en quelques décennies à être les procureurs d’une nourriture industrielle qui prend sa racine dans la crise climatique actuelle.