La thématique du jour
Gérald Darmanin, « de la com au Kärcher »
Alors que Gérald Darmanin a été interviewé dans le « Journal du dimanche » où il accuse « le terrorisme intellectuel de l’extrême gauche » de tous les maux, contributeurs et contributrices du Club relèvent les nombreuses déclarations péremptoires du ministre de l'intérieur. Utilisant des amalgames douteux autant que des références puisées à l'extrême droite, l'édile de Tourcoing multiplie « les approximations et les contrevérités pour criminaliser ses opposant.e.s politiques, justifier une répression violente des manifestations et menacer de dissolution des organisations de la société civile ».
[Rediffusion] Darmanin, par ses nombreuses sorties polémiques, semble partager des points communs avec les polémistes d'extrême droite étudiés par Gérard Noiriel dans son ouvrage « Le venin dans la plume ». Alors Darmanin est-il un polémiste d'extrême droite comme les autres ? Ou ne représente-t-il pas au final le symptôme d'un malaise démocratique ?
L’ancien député-maire UMP de Tourcoing (Nord) est à la tête du ministère de l’Intérieur depuis mille jours. Il pose, comme son mentor Sarkozy, au « premier flic de France », assume une répression toujours plus féroce des mouvements sociaux et passe sous silence les violences policières. Chronologie récapitulative.
Étant cité dans la note du Renseignement territorial sur les Soulèvements de la Terre, je voudrais proposer quelques hypothèses pour comprendre pourquoi les mobilisations que les Soulèvements organisent font tellement peur à l'État – des hypothèses qui sont autant de raison de soutenir et de rejoindre les Soulèvements.
Par ses fables sur la menace d'ultra-gauche et ses mensonges éhontés sur les blessé-es, le ministre de l'intérieur déploie évidemment un exercice de propagande destiné à se protéger de l'ensemble des vives critiques sur sa gestion brutale du maintien de l'ordre. Réponse des soulèvements de la Terre à la trumpisation accélérée du ministère de l'intérieur dans le « Journal du dimanche ».
« Garder la planète habitable, c’est prendre conscience des enjeux liés aux déchets. La question de leur gestion ne peut se traiter qu’en reconnaissant le travail et l’expertise des premier·es concerné·es ». Alors que les travailleur·euses du déchet sont engagés dans une grève contre une « réforme antisociale et antiécologique, productiviste, qui vise à surexploiter davantage la planète, les femmes, les hommes », un arc de militant·es de l’écologie radicale leur exprime sa solidarité.
Il semble que les rêves des peuples de la région se soient évaporés aujourd'hui, après l’espoir suscité par ce qu’on a appelé le « printemps arabe ». Un ensemble de militant·es associatif·ve·s, syndicalistes, politiques, intellectuel·les et artistes au sein du Maghreb dénoncent les agressions et les violations des droits et libertés perpétrées par le pouvoir dans les pays de la région, appellent à unifier les forces pour faire face à l’oppression.
Alors que la sécheresse menace la fertilité des sols français, les terres du plateau de Saclay offrent d'excellents rendements sans irrigation grâce à leur qualité exceptionnelle. Pourtant elles sont menacées par la ligne 18 du métro du Grand Paris. Des paysan·ne·s qui les cultivent témoignent dans cette lettre de la richesse de ces sols et de l'importance de les protéger.
Mediapart fête ses 15 ans le samedi 15 avril de 14h à 18h au Fait Social au cœur du Quartier Libre de Rouen. En présence du Poulpe, de Jade Lindgaard, Matthieu Suc, Michaël Hajdenberg, Edwy Plenel et d'autres invité·es. Venez échanger sur l'écologie, l'enquête ou encore le terrorisme.
Les rencontres publiques de fondation du Syndicat de la Presse Pas Pareille (SPPP), auront lieu le samedi 15 avril 2023, de 15h jusqu’au soir, à Ménilmontant. L’objectif : fédérer un maximum de médias libres autour de revendications fortes, de besoins communs et de formes de mutualisation, pour imposer un rapport de force plus important sur le terrain médiatique. Rejoignez-nous !
Ce mardi 21 mars à 19h30, le Cinéma Les Carmes reçoit Marin Karmitz autour de quatre de ses courts-métrages : Les idoles (1963) ; Nuit noire, Calcutta (1964) ; Comédie (1966) ; Etranger résident (2018). Avec Marin Karmitz, c'est un pan de l'histoire du Cinéma, comme celui de la génération des années 68, de ses espoirs comme de ses désillusions qui se raconte.
Dom'asile, la LDH, RESF, la Cimade et d'autres vous invitent à une réunion publique d'information aux Amarres. Le 22 mars à 19h30, venez vous informer et discuter du projet de loi asile et immigration lors de cette soirée consacrée à la présentation des trois principaux thèmes de ce texte : asile, éloignement, immigration choisie.