La violence policière «vise ceux et celles qui sont considérés comme une menace pour l'ordre établi», populations précaires et racisées en premier lieu. Le Comité Adama et Alternatiba, s'alliant pour lutter contre un système inégalitaire basé sur des rapports d'oppression, appellent les générations Adama et climat à se retrouver dans la ville de Beaumont-sur-Oise le 18 juillet pour une marche commune. « On veut respirer, partout, toujours. Dans nos quartiers, dans nos rues, dans nos vies. »
Les rassemblements populaires se succèdent dans de nombreuses villes, appelant à la vérité et à la justice sur les trop nombreux cas restés impunis, à sortir du déni officiel des violences policières et à combattre le racisme présent dans une institution chargée de les prévenir.
Nous pouvons facilement constater qu’il n’y a pas de différences majeures entre la grenade GMD et la GENL : l’effet sonore reste au-dessus du seuil de douleur et des dommages à vie pour le tympan, la vitesse de projection des plots souffre d’une petite réduction, mais pas significative... Analyse technique des grenades du « maintien de l’ordre » comme « armes de guerre ».
Les dénonciations des violences policières sont de plus en plus nombreuses, en proportion probable de l’augmentation de ces violences ces vingt dernières années. Elles reçoivent, de la part des policiers et des défenseurs inconditionnels de ces violences, des réponses qui en disent long sur le délabrement des principes fondamentaux d'une société.
[Archive] L’accélération de la temporalité antiraciste en France et à travers le monde après le meurtre de George Floyd pose certaines questions centrales dans l’analyse des racismes et des anti-racismes.