Nous sommes sourds, aveugles, paraplégiques, trisomiques ou schizophrènes. Nous sommes malentendants, malvoyants, dyslexiques, autistes. On nous appelle «personnes handicapées». Nous représentons une, deux, peut-être trois personnes sur dix. Nous appelons à une révolution culturelle pour que disparaisse la barrière symbolique qui sépare la société en deux : «valides» et «handicapés».
Les personnes handicapées dont les personnes vivant avec le VIH, en fonction de leur taux d'incapacité et/ou d’invalidité, bénéficient de l’AAH (Allocation d'Adulte Handicapé). Act Up-Paris exige l'autonomie financière des personnes handicapées bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH)
Je suis grenobloise et j'ai 31 ans. Je suis aussi en fauteuil roulant et je communique avec une synthèse vocale. Depuis l'automne 2019, il est devenu très laborieux de réserver un billet SNCF, en ligne.
Demain, 2021, peut-être l’année où je tomberai amoureuse. Il passera sa main dans mes cheveux, je lui demanderai de me lire mes poèmes préférés de Celan, nous irons danser la salsa le dimanche soir... et puis un jour nous aurons peut-être envie de vivre ensemble, va savoir... Mais si pour toi cela sonne pour banal, il n’en sera pas de même pour moi.
Au-delà de la revendication incantatoire du « virage inclusif », il parait essentiel de se pencher sur la réalité concrète des enfants en situation de handicap. Car, dans les faits, les retours sont beaucoup moins « positifs » que ce qu’en revendiquent les discours idéologiques et politiques. Alors, société inclusive ou discrimination instituée ?