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COP27, sommet de l'inaction ?
Alors que les pays du Sud sont les premières victimes du changement climatique et les moins émettrices de CO2, la responsabilité climatique des pays du Nord est sur la table de la COP27. Le sommet qui s'ouvre aujourd'hui à Charm el-Cheikh, en Egypte, pour 15 jours de négociations, permettra-t-il de régler cette dette climatique - qui était déjà l'objet de la discorde de l’Assemblée générale des Nations Unies de septembre ? Les doutes sont permis... Même si, comme le souligne Maxime Combes : « ce sont les Etats et leurs gouvernements qu'il faut blâmer, France comprise. Plus que les COP en elles-mêmes ». Sabrina Kassa
Attendre de la COP27 sur le climat qu'elle résolve ce que les 26 COP précédentes n'ont pu empêcher n'est que folie. Mais condamner les COP parce que les gouvernements des Etats qui la composent refusent de transformer de fond en comble leurs politiques économiques nous mènera nulle part. Ce ne sont pas les COP qu'il faut enterrer, mais les décisions climaticides des Etats et des entreprises.
La COP27 s’ouvre le 6 novembre à Charm el-Cheik, en Egypte. Elle est attendue comme un sommet « africain », mettant les priorités des plus vulnérables à l’honneur. Qu’en attendre dès lors et quelle place peut-on espérer donner à la justice climatique dans les négociations internationales ? Par Rebecca Thissen.
Un ensemble d'organisations de lutte pour le climat, sous le nom de « No-Bullshit-Coalition », déplorant la lenteur de ce « ballet de tractations verbales codifiées » veulent « sauver les COPs du naufrage ». Afin que les citoyennes et citoyens prennent les choses en main, la coalition propose la mise en place d'une Convention Citoyenne Mondiale pour le climat, un nouvel organe « décisionnaire, inclusif et citoyen ».
Avec 89 organisations internationales, Attac dénonce le financement des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) à hauteur de 3800 milliards de dollars depuis 2016 et les Accords de Paris par les 60 plus grandes banques du monde.
#PayUp4LossAndDamage : C’est le hashtag qui va aujourd’hui faire du bruit sur les réseaux sociaux. Alors que l’Assemblée générale des Nations Unies se tient du 13 au 27 septembre à New York, une coalition de 1800 associations du monde entier dénonce l’inaction des pays riches face aux impacts du dérèglement climatique qui frappent des populations qui en sont pourtant les moins responsables.
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« Il ne s'agit plus tant de s'offusquer que de prendre la mesure de ce que nous sommes en train de vivre. La phrase de Grégoire de Fournas n'est pas un dérapage, c'est un signe d'alerte. » Elle n'est plus une anomalie, une irrégularité. Prise dans le maillage de la normalisation, elle participe à l'institutionnalisation d'une haine que le parti xénophobe a tenté, tant bien que mal, de maquiller d'une respectabilité républicaine de pacotille. Face aux stratégies de légitimation de l'extrême droite et à cette rouerie nommée dédiabolisation, le Club de Mediapart ne baisse pas la garde.
Un ensemble d'organisations de lutte pour le climat, sous le nom de « No-Bullshit-Coalition », déplorant la lenteur de ce « ballet de tractations verbales codifiées » veulent « sauver les COPs du naufrage ». Afin que les citoyennes et citoyens prennent les choses en main, la coalition propose la mise en place d'une Convention Citoyenne Mondiale pour le climat, un nouvel organe « décisionnaire, inclusif et citoyen ».
« Madame la Présidente Yaël Braun-Pivet, allez-vous enfin sanctionner les propos homophobes du député Aurélien Pradié ? » Trois mois après les propos du député Les Républicains dans l'hémicycle sous-entendant que les singes devraient être couverts de honte à l’idée d’être assimilés à des hommes homosexuels, un ensemble de député·es de gauche demande que ce commentaire ne soit pas laissé sans conséquences. « Si aucune sanction ne devait être prise dans cette affaire, la honte serait surtout, cette fois, pour les institutions de la République. »
Suite à la publication par la Délégation aux Droits des Femmes du Sénat du rapport « Porno : l’enfer du décor », un collectif de 100 expert·es alerte sur les dangers du prohibitionnisme et propose une voie alternative fondée sur l’accès aux droits et à la santé des travailleurs·euses du sexe ainsi que sur l’éducation populaire, féministe et non moraliste à la vie affective et sexuelle.
La Revue Dessinée et Mediapart poursuivent leur collaboration éditoriale et vous invitent au lancement de leur nouvelle édition spéciale, « Le monde merveilleux d'Amazon », le mercredi 9 novembre à 19h aux Amarres, 24, quai d’Austerlitz, 75013 Paris.
Mediapart accompagne la sortie nationale de RIPOSTE FÉMINISTE, un film de Marie Perennès et Simon Depardon, avec un premier ciné-débat le mercredi 9 novembre à 20h30 au 3 Luxembourg. La séance sera suivie d'une discussion avec Valentine Oberti et Lenaïg Bredoux, journalistes à Mediapart.
La société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe organise chaque mois à la mairie du 18ème arrondissement de Paris une université populaire sur l'histoire des révolutions, dont le fil conducteur est l’émancipation. Huit séances sont programmées de novembre à juin.