La thématique du jour Validisme : la mécanique de l'exclusion des « corps dissidents »

« Il y aura un procès qui jugera la maman. Qui jugera le système ? » Après le meurtre d'un enfant de 11 ans par sa mère parce qu'il est autiste, Jimmy Behague, face aux commentaires un peu trop prompts à excuser ce geste, tranche : la mère « est coupable de meurtre. Mais elle est victime d'une société qui l'a laissée seule. » Alors que la période pandémique a mis d'avantage sur le devant de la scène le paradigme eugéniste qui continue de tramer les discours, impensé des politiques publiques, un ensemble de contributions permettent de saisir les rouages de la discrimination validiste, grande entreprise de triage entre corps légitimes et corps illégitimes. « Est-ce qu’uniquement les corps productifs méritent d’être sauvés ? »

Le validisme s'exprime dans la tragédie

Un enfant de 11 ans a été tué par sa mère à Marseille. Cet enfant est autiste, et parce qu'il est autiste, tout le monde regarde les choses différemment. Petit coup de gueule.

C'est bon, « tout est normal » - ces naissances imprévues

Je me souviens que lorsque j’étais enceinte, ma gynécologue m’a prescrit des examens pour vérifier que l’enfant à venir n’était atteint d’aucune pathologie particulière. J’ai souri lorsque le médecin, regardant l’échographie, a conclu : « Tout est normal ». J’étais heureuse de cette nouvelle. Amusée un peu aussi qu’il me dise cela à moi, sourde à 70 % et très malvoyante.

Un tri dans la nuit : nos corps dissidents, entre validisme et Covid-19

[Rediffusion] Un entretien initialement publié par Corps Dissidents, dans le blog d'Élise Thiébaut, et toujours actuel. Le validisme est une question cruciale pendant le Covid19. Il l’a été dans les réactions – solidaires ou pas – des gens face aux discours selon lesquels seuls les vieux et les handicapés mouraient du Covid-19. Il l’est pour la question du triage : est-ce qu’uniquement les corps productifs méritent d’être sauvés ? 

De la nécessité d'une parole antivalidiste

Exclusion politique, culte de la performance, refus de l'autonomie, enfermement, confiscation de la parole... Yohann Lossouarn nous explique pourquoi les luttes antivalidistes sont aujourd'hui plus que nécessaires.

L'inclusion scolaire : classe, race et validisme

L’inclusion scolaire universaliste nie les effets de classe et de race. Or, l’analyse de la multidimensionnalité des rapports sociaux révèle l’articulation et le renforcement des rapports de domination de classe, de race et validiste, qui fragilisent les trajectoires scolaires. Ici, je m'intéresse aux enfants en situation de handicap, d’origine ouvrière au sein des quartiers populaires.

Nos dernières thématiques

L’homme le plus riche du monde a pris le contrôle exclusif de la plateforme pour 44 milliards de dollars. Son intention ? Assurer « pour l’avenir de la civilisation, une place publique en ligne où une grande variété d’opinions peuvent débattre de façon saine, sans recourir à la violence ». Sitôt aux manettes, sans sourciller, il a annoncé le lancement imminent d’un abonnement à 8 dollars mensuel pour les utilisateurs souhaitant faire certifier leur compte. « Le roi tweete “Power to the people” en rendant le service payant. Le spectacle est fascinant », comme le décrypte parfaitement Oscar Barda. SK

N'enterrons pas le cinéma

Aimer Saint Omer ?

Le cinéma n'est pas mort, son avenir est entre nos mains !

« Reprise en main » de Gilles Perret

Le sens de l'effort

La terre brûle, la COP se noie

Un ensemble d'organisations de lutte pour le climat, sous le nom de « No-Bullshit-Coalition », déplorant la lenteur de ce « ballet de tractations verbales codifiées » veulent « sauver les COPs du naufrage ». Afin que les citoyennes et citoyens prennent les choses en main, la coalition propose la mise en place d'une Convention Citoyenne Mondiale pour le climat, un nouvel organe « décisionnaire, inclusif et citoyen ».

« C’est surtout une honte pour les singes ! » : les propos homophobes doivent être sanctionnés

« Madame la Présidente Yaël Braun-Pivet, allez-vous enfin sanctionner les propos homophobes du député Aurélien Pradié ? » Trois mois après les propos du député Les Républicains dans l'hémicycle sous-entendant que les singes devraient être couverts de honte à l’idée d’être assimilés à des hommes homosexuels, un ensemble de député·es de gauche demande que ce commentaire ne soit pas laissé sans conséquences. « Si aucune sanction ne devait être prise dans cette affaire, la honte serait surtout, cette fois, pour les institutions de la République. »

Pornographie et violences sexuelles et sexistes : un autre programme féministe est possible

Suite à la publication par la Délégation aux Droits des Femmes du Sénat du rapport « Porno : l’enfer du décor », un collectif de 100 expert·es alerte sur les dangers du prohibitionnisme et propose une voie alternative fondée sur l’accès aux droits et à la santé des travailleurs·euses du sexe ainsi que sur l’éducation populaire, féministe et non moraliste à la vie affective et sexuelle.

Webinaire | Musulmans des Balkans : entre traditions et recompositions

Le Courrier des Balkans vous invite à un webinaire public en partenariat avec l’Institut des Cultures d’islam le 7 novembre de 19h à 20h30.

Soirée de lancement de la bande dessinée « Le monde merveilleux d'Amazon »

La Revue Dessinée et Mediapart poursuivent leur collaboration éditoriale et vous invitent au lancement de leur nouvelle édition spéciale, « Le monde merveilleux d'Amazon », le mercredi 9 novembre à 19h aux Amarres, 24, quai d’Austerlitz, 75013 Paris.

Séance-débat autour du film Riposte Féministe

Mediapart accompagne la sortie nationale de RIPOSTE FÉMINISTE, un film de Marie Perennès et Simon Depardon, avec un premier ciné-débat le mercredi 9 novembre à 20h30 au 3 Luxembourg. La séance sera suivie d'une discussion avec Valentine Oberti et Lenaïg Bredoux, journalistes à Mediapart.

Une université populaire sur l'histoire des révolutions

La société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe organise chaque mois à la mairie du 18ème arrondissement de Paris une université populaire sur l'histoire des révolutions, dont le fil conducteur est l’émancipation. Huit séances sont programmées de novembre à juin.