Nous n’en pouvons plus. Cette pétition est adressée à Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur. Tou·te·s les étudiant·e·s, peu importe leur lieu d'études ou leur cursus, peuvent la signer et la partager.
«Que signifie cette expérience répétée plusieurs fois par jour, pendant des semaines, des mois, et qui consiste en ceci : n’être qu'un nom sur un logiciel de visioconférence ? Cette expérience, si elle devait se reproduire au début de ce second semestre, pour des milliers d’étudiants et des centaines d’enseignants, constituerait un véritable traumatisme.» Lettre ouverte.
Cette rentrée n’en est pas une pour les étudiants. Vous, médias, lecteurs, avez la possibilité de relayer notre voix. Vous avez le pouvoir d’éveiller les conscience.
Vous trouverez une lettre ouverte, que vous lirez ou non, qui décrit notre situation et notre état d’âme. Celle-ci est peut-être un « pavé dans la marre » mais elle montre au moins à quel point nous sommes désemparés...
Décrochages, santé mentale en danger, conditions d'étude détériorées : face à l'indifférence de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, un collectif d'élus étudiants et d'associations de Mulhouse demande que leur voix soit écoutée et lance un appel à l'aide : « Nous demandons que le Ministère permette que des universités de proximité, servant de filet social, comme la nôtre, puissent, de toute urgence, reprendre vie et sauver ce qu’il reste à sauver. »
Contre la réouverture telle quelle des universités, contre le désintérêt gouvernemental de l'enseignement supérieur, vers la recherche collective de solutions nouvelles et simples dans leurs mise en place.