Cette lettre, Monsieur le ministre, n’est pas un caprice d’adolescent pourri gâté. S’il ne tenait qu’à moi de passer ces épreuves, j’irais. Mais contrairement à vous, j’observe, je discute, je suis chaque jour « sur le terrain » et je vois des camarades qui craquent. Lettre d’un lycéen à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale.
Nous n’en pouvons plus. Cette pétition est adressée à Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur. Tou·te·s les étudiant·e·s, peu importe leur lieu d'études ou leur cursus, peuvent la signer et la partager.
Ces quelques lignes non pas pour se plaindre une fois de plus mais pour alerter et donner un point de vue supplémentaire à cette situation embarrassante. Je suis un étudiant, en 3e année de kinésithérapie, en pleine période de partiels, dans une ville de l’Est de la France durement touchée par la pandémie de la Covid-19. Beaucoup de brouillard en tête, de questions, que je veux résumer ici.
Chronique. Le 14 janvier, aux abords de la Sorbonne, je me suis entretenu avec Raphael, Adam et Salomi, tous les trois étudiant.e.s en licence. Ils témoignent de leur vécu et de leurs ressentis face à la crise du Covid-19 et essaient de se projeter, cahin-caha, dans un avenir incertain. Première épisode de la série "Jeunesses : leurs maux et leur au-delà".