À l’approche de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, le 25 novembre, un faisceau de réflexions invitent à séparer le bon grain de l’ivraie. Alors que le fémonationalisme de Némésis tente de récupérer la lutte contre les violences faites aux femmes, les contributrices s’emploient à clarifier les fondamentaux de cette lutte : pas de féminisme sans antifascisme, sans antivalidisme, et une politique sociale qui protège les plus vulnérables.
Où l’on parle des impasses de la politique traditionnelle, du rôle et de la place des femmes et des minorisé.es dans la vie démocratique, et enfin de Bloquons tout et de la semaine noire. Où le développement historiographique est bien trop long, mais où l’on trouvera, à la fin du billet, en sautant quelques paragraphes, des propositions pratiques (en gras).
Ce texte part de la fausse bonne idée du wagon « pour femmes » pour suivre ce fil jusqu’à Nemesis et montrer comment le prisme de la sécurité pave très concrètement la voie au projet politique réactionnaire.
Les systèmes de domination se combinent et produisent des violences particulières qu’il faut identifier et combattre. Alors que la casse de notre modèle social et de nos services publics précarise les personnes handicapées, et en ces temps de montée de l’extrême droite, l'horizon doit être une lutte féministe antivalidiste et antifasciste.
La police est devenue une milice de protection privée des groupuscules d'extrême-droite. Les Nemesis en font partie, elles ont pu ainsi profiter d'une garde rapprochée lors de la manifestation contre les VSS du 22 novembre à Paris. Les Nemesis ne sont pas féministes, elles sont xénophobes, transphobes, elles véhiculent des fake news et fomentent des campagnes de harcèlement.
Face aux violences subies par des millions de femmes en Europe et partout dans le monde, notre lutte ne doit jamais s’arrêter. Et elle passe impérativement par le nécessaire combat contre l’extrême droite. Car là où l’extrême droite avance, les droits des femmes reculent toujours.
« Nous sommes la génération du monde à 1,5 °C. Nous exigeons une action juste, rapide et universelle. Plus d’excuses. Plus de promesses creuses. Le moment d’agir, c’est maintenant. » Alors que le Conseil européen du 4 novembre doit définir la position européenne en matière de climat, un ensemble d'organisations de jeunesse issues de différents États appellent l’UE à prendre des mesures fortes et concrètes en cette année cruciale.
Concernant l'Accord commercial UE-Mercosur, Emmanuel Macron vient de confirmer en marge du Conseil européen que la France était subitement passée d'un « Non en l'état » à un « Oui probablement », en insistant sur de prétendues garanties nouvelles alors que le contenu même de l'accord n'a pas été modifié. Plus de 40 organisations de la société civile l’interpellent : « pourquoi accepter aujourd’hui ce qui était présenté comme inacceptable l’hiver dernier ? »
Face à une industrie aux conséquences insoutenables sur l’environnement, la santé et le lien social, des collectifs et associations spécialisés dans l’analyse des impacts du numérique ont uni leurs forces pour élaborer des propositions concrètes : « Municipales 2026 : ne laissez pas l’intelligence artificielle écrire votre programme. »
Le 18 décembre 2025, à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s, partout sur le territoire, nous appelons à organiser, dans tous nos quartiers, nos lieux de travail et d’étude « une journée sans nous : si on s’arrête, tout s’arrête ! » pour l’égalité des droits de toutes et tous, à l’école, au logement, à la santé, à la culture, au travail.
Depuis 1989 que les Nations Unies consacrent une journée aux droits de l’enfant. Et on constate que ces droits sont souvent ignorés voire bafoués… y compris dans nos sociétés ‘‘riches et démocratiques’’. L’association Enfance Majuscule et l’Institut Contemporain de l’Enfance organisent une journée de réflexion, d’alerte et mobilisation citoyenne pour ‘‘grandir avec des droits’’.
Le vendredi 31 octobre à 20h, Mediapart participe à une séance spéciale du film « On Falling » de Laura Carreira aux 3 Luxembourg. Le film propose une plongée dans un entrepôt Amazon en Ecosse et met en avant la nouvelle condition ouvrière telle qu’elle s’invente dans ces immenses entrepôts.
Une conférence accompagnée d'une sélection de films pour explorer comment les émotions et les relations intimes, qu'elles soient amoureuses ou amicales, peuvent devenir des formes de résistance.