Et si la crise due à la pandémie ne changeait pas fondamentalement nos vies ? S'il était possible pour chacun de nous de puiser dans les mêmes ressources qu'avant l'arrivée du virus ? L'hypothèse mérite d'être étudiée.
Tout le monde a une idée sur la façon de gérer la crise sanitaire, ce symptôme fait partie de tous ceux qu’elle déclenche, car ce minuscule objet invisible révèle à nous même ce que nous sommes.
Observons les symptômes de cette épidémie, ceux d’un monde déboussolé, perdu, déréglé, devenu incontrôlable.
Je ne supporte plus le paternalisme des hommes qui nous gouvernent, qui nous embauchent et qui nous soignent. Ils sont partout, nous promettant une sortie de crise prochaine. Ils prétendent nous sauver, mais de quoi ? Ils ne protègent que leurs intérêts, au mépris du reste de l’humanité.
En ces temps de morosité décliniste, il convient de relativiser un peu le sentiment de dégringolade civilisationnelle qui flotte alentour. En effet, l’évocation de la déchéance des puissances de jadis est une tradition poétique bien enracinée et l’on peut imaginer que l’actuel effondrement de notre monde ne manquera pas d’inspirer les poètes du monde d’après… S’il y a un après…
L’état d’urgence sanitaire, ce n’est pas seulement le cadre juridique dans lequel vivent les Français depuis près d’un an, ce sont aussi des mots ou des expressions lus ou entendus ad nauseam dans les discours des politiques et dans les médias. Florilège.