Face à la déferlante des médicaments amaigrissants, nous, collectifs, associations de lutte contre la grossophobie, personnes grosses, associations féministes, soignant·es, sonnons l’alerte.
La grossophobie est une oppression systémique. Pourtant, dans certains milieux militants, des exclusions basées sur la taille des corps persistent, affaiblissant la lutte. Il est temps de dépasser ces divisions pour un combat réellement inclusif.
En m'engageant en politique, je ne pensais pas que mon corps ferait autant l'objet d'un sujet de débat. Je pensais être confrontée sur mes idées, je me trompais. Être une femme grosse engagée politiquement, c'est être ramenée sans cesse à son corps. Je dédie ce billet à Ersilia Soudais, et Mathilde Panot, qui comme moi et d'autres sont des victimes quotidiennes de la grossophobie.
Dans nos métros, sur nos écrans et jusque dans nos cabinets médicaux, l’Ozempic est partout. Ce médicament à l’origine destiné aux diabétiques est devenu l’arme chimique d’une société qui préfère prescrire la minceur plutôt que combattre la grossophobie.
Face à une industrie aux conséquences insoutenables sur l’environnement, la santé et le lien social, des collectifs et associations spécialisés dans l’analyse des impacts du numérique ont uni leurs forces pour élaborer des propositions concrètes : « Municipales 2026 : ne laissez pas l’intelligence artificielle écrire votre programme. »
Concernant l'Accord commercial UE-Mercosur, Emmanuel Macron vient de confirmer en marge du Conseil européen que la France était subitement passée d'un « Non en l'état » à un « Oui probablement », en insistant sur de prétendues garanties nouvelles alors que le contenu même de l'accord n'a pas été modifié. Plus de 40 organisations de la société civile l’interpellent : « pourquoi accepter aujourd’hui ce qui était présenté comme inacceptable l’hiver dernier ? »
Ces 22 et 23 octobre, la France accueille la 4e Conférence ministérielle des diplomaties féministes, et prévoit de présenter à cette occasion sa nouvelle stratégie internationale pour une diplomatie féministe. Présentée comme une politique plaçant l’égalité de genre au cœur de l’action internationale, selon un ensemble d'organisations, la « diplomatie féministe » française ne se donne en réalité pas les moyens de s’attaquer aux causes structurelles des inégalités et discriminations.
Le 18 décembre 2025, à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s, partout sur le territoire, nous appelons à organiser, dans tous nos quartiers, nos lieux de travail et d’étude « une journée sans nous : si on s’arrête, tout s’arrête ! » pour l’égalité des droits de toutes et tous, à l’école, au logement, à la santé, à la culture, au travail.
Depuis 1989 que les Nations Unies consacrent une journée aux droits de l’enfant. Et on constate que ces droits sont souvent ignorés voire bafoués… y compris dans nos sociétés ‘‘riches et démocratiques’’. L’association Enfance Majuscule et l’Institut Contemporain de l’Enfance organisent une journée de réflexion, d’alerte et mobilisation citoyenne pour ‘‘grandir avec des droits’’.
Le vendredi 31 octobre à 20h, Mediapart participe à une séance spéciale du film « On Falling » de Laura Carreira aux 3 Luxembourg. Le film propose une plongée dans un entrepôt Amazon en Ecosse et met en avant la nouvelle condition ouvrière telle qu’elle s’invente dans ces immenses entrepôts.
Une conférence accompagnée d'une sélection de films pour explorer comment les émotions et les relations intimes, qu'elles soient amoureuses ou amicales, peuvent devenir des formes de résistance.