Il y a quelques jours Madeline Da Silva et Caroline De Haas ont publié des textes dans le Monde et Mediapart. Leur thèse : nul besoin de renforcer l'arsenal législatif, souvent en demande de plus de répression, contre les violences sexistes et sexuelles. Faut-il se battre pour l'imprescriptibilité ? Éléments de réponse.
Je sais que ce sujet fait débat au sein des associations féministes. J’exprime ici une opinion personnelle. Nous ne sommes pas toutes d’accord à #NousToutes là-dessus.
En 1988 Christiane Rochefort publie «La porte du fond». Un formidable livre qui décrit l'emprise d'un père incestueux sur sa fille. Et se voulait une réplique cinglante à ceux qui préféraient croire en la séduction.
Après le lancement du #Metooincest, des dizaines de milliers de témoignages libèrent la parole, jusqu’ici réfugiée dans la honte. Eloïse Guimard a choisi le documentaire pour rompre le silence. Ces hommes et ces femmes exemplaires qui ont le courage de raconter ces histoires venues de l’ombre, nous devons les lire, les croire, les accompagner pour prendre conscience de l’ampleur de ces drames.
Étude ancienne sur les violences sexuelles en Vendée au XIXe siècle qui rappelle les habitudes de silence et d'oppression, mais qui montre aussi comment la parole peut se libérer quand les équilibres sociaux changent, ce qui permet l'intervention de la justice.