Mes ancêtres juifs ont quitté l’Algérie avant le grand exode de 1962. J’essaye de comprendre ce qu’ils ont vécu dans ce « là-bas », qui était chez eux.
Nous sommes en 1957, 1958, 1959. Avocats des militants et militantes algériens, recueillent et rassemblent les noms de « disparus » qui leur sont rapportés. Dans la lettre accompagnant un « Premier Cahier Vert », on lit : « Nous avons l’honneur de vous soumettre 150 cas de disparitions à Alger. Elles sont d’une effrayante monotonie. Au milieu de la nuit, des soldats sont venus, ont enlevé l’homme – père, fils ou époux – et sont partis dans les rues désertes... »
C’est une invitation au voyage, un pèlerinage sur les pas que Germaine Tillion (1907-2008) a effectué depuis sa Bretagne natale jusqu'en Algérie, par l‘intermédiaire de la combattante et amie de toujours Nelly Forget.
La guerre d’Algérie semble souvent se poursuivre par une guerre des mémoires. Ou bien celles-ci apparaissent comme juxtaposées, donnant l’image de deux mondes qui ne se rencontraient pas. Le témoignage qui suit évoque des situations de rencontre, en restituant la complexité du contexte et des attitudes. Puisse-t-il contribuer à un dialogue des mémoires, reconnaissant la légitimité de chacune.
Depuis février, la voix collective des féministes ukrainiennes n’a pas été entendue. Dans un manifeste, elles exhortent les féministes du monde entier « à la solidarité avec la résistance du peuple ukrainien contre cette guerre impérialiste prédatrice ». Alors que l'agression impérialiste russe « met en péril les acquis des féministes ukrainiennes dans la lutte contre l'oppression », elles appellent à défendre le droit des femmes d'y résister et de déterminer de manière autonome leur stratégie politique face au gouvernement ukrainien.
En entrant à l’Assemblée, Marine Le Pen a déclaré « c’est pas une ZAD ici ! ». Face à l’effondrement en cours du système Terre, et à l’absence de réponse à la hauteur de la part du monde politique, un collectif de militante·s, responsables et élue·s écologistes appellent à la désobéissance civile. Ils et elles enjoignent à créer « toutes les ZAD nécessaires, pourvu qu’elles nous incitent à nous réveiller collectivement » : « Devenons des Zadistes de la République ! »
Alexander Cherkasov, de l’association « Memorial » dissoute par le Kremlin, est venu en France pour faire entendre l’une des rares voix non encore étouffées de la mauvaise conscience du Kremlin. Ce mercredi 6 juillet, il a prononcé un texte puissant aux journées Azat Miftakhov contre la guerre, qui se tiennent à l’Institut des hautes études scientifiques (IHES). Le voici.
Oui, une autre commémoration est possible pour fêter l'amitié franco-algérienne et les 60 ans de l'indépendance de l'Algérie. Et pour le faire il est important que les événements douloureux et dramatiques ne soient pas escamotés. C’est le sens de la projection le 10 juillet, du film "Les balles du 14 juillet 1953" et de l’hommage aux victimes de ce massacre le 13 juillet place de la Nation.