Crise socio-économique, banlieues au bord de l’asphyxie, montée de l’islamisme radical souvent réactionnel aux discriminations dont sont l'objet des populations d'origine immigrée, migrations de masse issues de guerres civiles aux portes de l’Europe, menace de conquête de régions par l’extrême-droite en décembre prochain… Ce contexte (géo)-politique troublé est–il suffisamment pris en compte par la communauté éducative ?
Car il était ignoré ce massacre. Chaque année, jusqu'alors, on commémorait Charonne. En 1979, je découvre avec stupeur le massacre du 17 octobre 61 à la lecture des Porteurs de valises de Hamon et Rotman. Depuis près de 20 ans, aucun média n'en parlait jamais. Dans la revue franc-comtoise L'Estocade d'octobre 1980, sous ce titre, je publie alors un article, que je reproduis ici, dans lequel je décris comment la presse locale a couvert, et minimisé, l'événement tragique de 1961.
Le débat introduit par "Le testament du Père Ubu" ayant été pollué puis détourné médiocrement par un troll, je reviens aujourd'hui sur cet héritage qui est non seulement la principale hypothèque sur le bon développement de la société française mais aussi et surtout une camisole de force étouffant la possibilité d'une république sociale.