(Sur)vivre avec une obligation de quitter le territoire, raconter sa mère décédée avant d'avoir pu jouir de sa retraite, lutter à Téhéran, faire le récit de son véganisme. Quatre effractions pour sortir de l'enfumage des discours creux.
À cause de l'OQTF, j'ai perdu mon travail étudiant. Je me suis retrouvé sans ressources du jour au lendemain, sans rien. C'est très dur, car je cotisais comme tout le monde. Avec ma compagne, on attend une petite fille pour juin prochain. D'ici là, je dois me terrer. J'ai l'impression de vivre comme un rat, j'ai tout le temps peur de tomber sur la police. Je ne suis certes pas Français, mais j'aime la France comme j'aime le Sénégal.
Elle s’appelait Maria-Annick. Les gens qui l’aimaient l’appelait Marie. Moi, je l’appelais maman. Marie n’a pas connu la retraite, son corps a lâché avant. Les dernières semaines, elle répétait en boucle, avec la rage de celle qui ne veut pas mourir : « C’est le travail qui m’a rendue malade ».
Je me lance dans une série de billets sur le véganisme, ses qualités, ses défauts, ce que c’est et ce que ça n’est pas. Je pointerai certaines incohérences (dont les miennes) et tenterai de démythifier ou démonter certains arguments et discours des deux côtés de la barrière pour, peut-être, réussir à poser les bases d’un débat plus apaisé.
J'ai reçu ce témoignage sur l'accès à internet, il y a plus d'une semaine. La situation s'est encore dégradée depuis, mais le propos général reste valable.
[Rediffusion] « Toute guerre se termine un jour, toute négociation qui permettrait d’y mettre un terme sera bienvenue. Mais une paix juste et durable ne s’établira pas sans conditions, elle ne peut être envisagée que sur la base du respect de certains principes élémentaires. » Un appel lancé par de nombreuses personnalités politiques, associatives et syndicales françaises, des intellectuels, des artistes et des représentants de la diaspora ukrainienne.
Au Pérou, alors qu'une vingtaine de personnes sont mortes, et des centaines de manifestants blessés ou arrêtés lors des rassemblements survenus après la destitution du Président Castillo, un ensemble de membres de la communauté des chercheur·euses en sciences sociales, spécialistes de l’Amérique Latine, et membres de la communauté française, s'insurgent contre cette violente répression. Ils et elles appellent à « la restauration du dialogue démocratique » et au respect des droits de l'Homme.
[Rediffusion] En France, depuis le mois de septembre, ce sont plus de 40 actions violentes qui ont été menées par des groupuscules d’extrême droite. Dans la nuit du 14 décembre, un nouveau palier a été franchi. Un ensemble de personnalités et élu·es de gauche appellent « à la mobilisation de la gauche et des écologistes, des organisations syndicales et associatives pour organiser une riposte antifasciste large, unitaire et offensive. »
La journée Total de Mediapart. Greenwashing, corruption, superprofits : l’heure des comptes. Rendez-vous le 28 janvier 2023 à La Cité Fertile (Pantin) de 12h30 à 18h30 pour rencontrer et débattre avec les journalistes qui enquêtent sur le pétrolier, les chercheurs, les activistes et les travailleurs de TotalEnergies invité·es pour cet évènement spécial.
Le Courrier des Balkans organise le 4 février à Arcueil ses IVe rencontres littéraires. Avec au programme des conférences, des débats, des dédicaces et une table ronde intitulée « Kosovo-Ukraine : intervention, solidarité, internationalisme », avec Jean-Arnault Dérens, Edwy Plenel et Catherine Samary. Venez nombreux !
Se réappropriant de manière très singulière Le Sacre du printemps, le chorégraphe et danseur iranien Hooman Sharifi orchestre une envoûtante méditation sur le motif du sacrifice. Retrouvez cette création en janvier au CENTQUATRE-PARIS, dans le cadre du Festival Les Singulier·es.
Le festival de cinéma documentaire Regards d'Iran 2023, organisé par Michel Noll, président de l'association Ecrans des Mondes, se déroulera du 3 au 5 février. Neuf films ont été sélectionnés pour évoquer divers aspects de la société iranienne.