L’orientation scolaire est un enjeu majeur pour les élèves du secondaire. Au sein de l’éducation nationale, la mission des conseillers d’orientation et des enseignants est pourtant menacée par la raréfaction des moyens et l’accroissement du nombre d’élèves. Une dégradation de service qui pousse les familles à se tourner un peu plus vers le marché privé de l’orientation scolaire.
En cette semaine de publication des résultats de Parcoursup, 635 000 lycéens ont reçu leurs premières affectations. L'occasion de pointer les difficultés, voire les absurdités, à choisir sa voie lorsqu'on n'a que 18 ans, et lorsqu'on n'a aucun accompagnement permettant de connaître, réellement, ses options. Comment prétendre œuvrer pour l'égalité des chances dans un système scolaire inégalitaire ?
En tant que parent, je souhaite vous faire part de mon indignation face à votre système Parcousup. Votre plateforme décourage, broie, casse des jeunes et les laissent au bord du chemin. Je m’élève contre ce système et j’invite tous les parents à le faire afin d’être entendu.es et que cesse cette exclusion et déshumanisation.
La dernière réforme du lycée, qui arrive cette année au niveau Terminale, a fait de la liberté de choix un argument central : les élèves ont désormais droit à un parcours à la carte. Le prix de cette autonomie ? Moins de suivi, plus d’incertitude. En revanche, la sélection sur Parcoursup est devenue impitoyable. Et le dossier scolaire colle à la peau... avec ou sans confinement.
Insidieusement, ce gouvernement a introduit la logique de la concurrence et de la loi du marché dans l'Education Nationale. Il s'agit ici de pointer les principales mesures de mise en concurrence et d'en démontrer les effets néfastes dans les établissements scolaires, pour les professeurs comme pour les élèves.