La campagne présidentielle s'est terminée et avec elle son lot de concepts plus ou moins bancals. L’un d'eux m'a laissé un souvenir plus vif que les autres : l'assistanat. Alors pour exorciser le démon et parce que j'ai des passions de niche, j’ai choisi de me pencher sur ce concept très droitier.
Tôt ce matin, une dizaine d’activistes d’Attac ont déployé une banderole géante sur l’esplanade du Louvre. Affichant les visages de Bernard Arnault et d’Emmanuel Macron, la banderole posait une question simple : « 5 ans d’injustices au profit des plus riches, stop ou encore ? ».
Le dernier rapport de l’Observatoire des inégalités sur Les Riches en France confirme qu’ils se portent bien. Mais à des degrés divers, puisqu’à deux fois le revenu médian, est riche celle ou celui qui perçoit 3673 euros par mois. Il est aussi question des patrimoines.
Un nouveau rapport d'Oxfam montre que la pandémie a vu émerger 573 nouveaux milliardaires, au rythme d'un milliardaire toutes les 30 heures. Selon les estimations, 263 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté extrême cette année.
Comment nommer un régime qui détruit des maisons habitées et condamne à l’errance les populations pauvres ? Après une pause imposée par des recours en justice, les autorités ont repris leur politique de désolation. Rassérénées, elles ne dissimulent plus l’objectif des opérations : des saccages punitifs contre une délinquance présumée. Des gens mis à la rue par milliers. Des lieux de vie ravagés.