Romain Rolland fut, pendant la Première Guerre Mondiale, l'un des principaux pacifistes, se revendiquant comme « Au-dessus de la mêlée » et refusant de rompre avec ses amis détenteurs d'un passeport ennemi. Vilipendé à son époque, ne serait-il pas aujourd'hui considéré comme un « agent de l'ennemi ». Par Anne Morelli
Comment expliquer le fait - sans précédent dans l'histoire mondiale- que les deux pays en guerre n'ont pas les mêmes droits et ne se battent donc pas à armes égales ? L'Ukraine n'a droit qu'à une défense de basse intensité contre l'invasion russe parce que... « Le président Poutine ne doit être ni vaincu ni humilié » !
Ces dernières semaines, le journal Le Monde a publié plusieurs articles qui critiquent la position du Pape quant à la guerre en Ukraine : ils m'ont inspiré ces quelques réflexions.
Nos valeurs, nos libertés et notre mode de vie sont menacés par un régime qui mène l'assaut le plus barbare en Europe depuis 1945.
L’Ukraine défend sa liberté, mais aussi la nôtre en se battant pour sa souveraineté et des valeurs qui sont celles de la France et de l’Europe.
Défendre l’Ukraine, c’est défendre la démocratie. C’est l’un des enjeux majeurs des élections législatives de juin 2022.
Je traduis ici une intervention récente dans les médias ukrainiens du mathématicien et politiste russe Andreï Piontkovski. Il s'y interroge sur la complaisance coupable des pays vaincus de la seconde guerre mondiale (Allemagne, Italie, France et Hongrie) à l'égard de l'agression russe et de Poutine auquel il faudrait éviter de « faire perdre la face ». J'ai conservé l'oralité rugueuse de l'original.