Des films qui ne font pas seulement qu’aborder le sujet de la sexualité, mais qui relèvent le défi de la représenter, à travers toutes les potentialités et la complexité qu’elle revêt ; programmés avec le Festival du Film de Fesses.
A Marseille, là où j’habite, il est un art ou plutôt un sport très pratiqué, je précise avant même le foot et la pétanque, et je pense même, avant la lecture quotidienne du journal local...
Publié par La Découverte, Sexe, Race & Colonies a bénéficié d’armes de promotion massive. Les arguments de vente contenus dans son introduction (nombre d’auteurs, nombre d’images, échelle mondiale) servent en fait à couvrir l’obscénité d’un zoo humain d’un nouveau genre, imprimé sur papier glacé. Car l’obscène s’exhibe et n’existe que lorsqu’il y a, comme ici, volonté – commerciale - de montrer.
Dans les années 20 et 30 de l’autre siècle, des hommes et des femmes demandent des conseils sexuels à un abbé agréé. Certains hommes disent être attirés par les hommes, certaines femmes débordent de désir et cela les préoccupe... L’abbé Viollet ne leur répondra pas. Il y a vingt ans, Didier Ruiz en a fait un spectacle, joué depuis par les mêmes actrices et acteurs.
Dans un sex-club, deux corps se découvrent réciproquement : ceux de Théo et Hugo. Puis viennent leurs paroles et toute une nuit dans les rues de Paris, face aux peurs, aux prises de risques et au plaisir. Théo et Hugo expérimentent la naissance de l'amour.