Comment bloquer le pays ? Quels enseignements tirer du mouvement « Bloquons tout » ? Olivier Besancenot (ex-porte parole du NPA) et Simon Duteil (ex-porte parole de Solidaires) analysent la nouvelle séquence de mobilisation ouverte depuis le 10 septembre et esquissent des perspectives pour l’après 18 septembre. Interview croisée construite et publiée par le média en ligne Rapports de Force.
Économistes au laboratoire Triangle, nous participons à la journée de mobilisation du 18 septembre, car l'austérité budgétaire que nous subissons déjà durement dans nos établissements; et qui sera accentuée par les annonces gouvernementales, contrevient frontalement à nos missions de service public en tant qu'enseignant·es et chercheur·es.
« Bloquons-tout » et mobilisation du 18 septembre n’arrêteront pas la marche corruptrice et violente du capitalisme, facteur principal de la décomposition de l’appareil politique professionnel et de l’avènement, sans doute prochain, d’une domination néofasciste. Plutôt que s’épuiser à affronter l’hydre, construisons des alternatives locales, cultivons des autonomies et au bout, l’émancipation.
Que faire ? C’est le thème de l'essai publié par Ludivine Bantigny « Que faire ? Stratégies d’hier et d’aujourd’hui pour une vraie démocratie ». Cette question nous somme de reprendre possession de nous-mêmes face aux pressions des dominations, à la passivité, au « circulez, y a rien à voir ! ». Il nous intime l’ordre de devenir des sujets de nos vies, de nos choix et de nos joies.
Le collectif Rogue ESR nous rappelle que la grève n’est pas une fin mais un moyen, une tactique déployée dans un but stratégique : arrêter l’appareil productif. Pour les universitaires et les chercheurs, c'est dégager du temps pour mettre ses savoirs et son intelligence critique au service des analyses et des actions collectives.
Plus de trente sociétés de journalistes, dont celle de Mediapart, demandent aux autorités de revenir sur une formule qui grave dans le marbre la possibilité pour les policiers d’entraver le travail de la presse en situation de violences urbaines.
4500 scientifiques du monde entier, dont 14 lauréats du prix Nobel, lancent un appel urgent à faire cesser « les horreurs actuellement infligées à une population civile » à Gaza : « En tant que scientifiques oeuvrant collectivement pour l'humanité, nous appelons instamment tous les gouvernements et institutions internationales compétentes du monde entier à utiliser tous les moyens pacifiques à leur disposition pour mettre un terme à cette tragédie. »
« Alors que l'offensive antitrans entamée au Sénat se poursuit, la résistance s'organise. » Le 18 octobre aura lieu l’ExisTransInter à Paris, la marche des personnes trans et intersexes et de celles et ceux qui les soutiennent. Contre les forces réactionnaires, le collectif unitaire ExisTransInter et un ensemble d'associations appelle à marcher.
Le Fonds pour une presse libre organise mardi 30 septembre, à l’Espace Reuilly (75012), une réunion publique « Le Procès Bolloré, les médias de la haine devant le tribunal ». Réservez cette date, inscrivez-vous, l’entrée est gratuite. Et vous comprendrez mieux comment ces médias pavent la voie à l’extrême droite et installent dans l’hystérie et la manipulation un climat de guerre civile.
Jamais autant d’informations n’ont été produites, échangées et consignées qu’aujourd’hui. Mais cet avènement de la « société d’information » se solde aussi par l’apparition de phénomènes massifs de désinformation. Il revient aux sciences sociales de nous aider à y voir plus clair dans cette profusion d’informations qui sont gages tout autant d’émancipation collective que de notre possible asservissement.
Au Portugal, sous la dictature de l’Estado Novo (1933-1974), un fort mouvement migratoire économique et politique a eu lieu vers l'Europe. Et la musique et des chansons sont nées en exil, symboles de résistance et de mobilisation. Une exposition rappelant à la fois cette mémoire militante et la nécessité de la faire vivre aujourd’hui, s’ouvre à Paris.
Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck, en Moselle, accueillera la 36ᵉ édition du Festival du Film Arabe, l’un des rendez-vous cinématographiques dédié aux cinémas du monde arabe les plus importants de France. Cette année, le festival donnera un coup de projecteur sur la création cinématographique libanaise.