La thématique du jour Club de Mediapart du 12 avril 2021

Organisations féministes, LGBTI, syndicales, nous soutenons tous les modes de lutte antiraciste

« La non-mixité est un acquis du mouvement social depuis le XIXe siècle, défendons-la pour toutes et tous ! » Un ensemble d'organisations féministes, LGBTI et syndicales demande le retrait de l’amendement sur les réunions en non-mixité racisée et de la loi « séparatisme ». La non-mixité est une pratique historique qui a permis de nombreuses avancées, et dans un contexte d'offensive raciste, « il est primordial de nous ranger aux côtés des organisations antiracistes », ajoutent-elles.

Réunions en non mixité et séparatisme scolaire : deux poids, deux mesures?

Une indignation contre les réunions interdites aux blancs est-elle crédible quand on s’accommode de la ségrégation sociale entre les établissements scolaires, y compris dans l’enseignement privé sous contrat ? Un entre-soi serait-il plus "scandaleux" qu'un autre ?

À propos des «pièges de l’identitarisme»

La direction du PCF a condamné les manipulations visant à interdire l’Unef et à discréditer la gauche mais dénonce aussi les prétendues pratiques d’enfermements identitaires du syndicat étudiant. Positionnement incompréhensible, si l’on ne prend pas la peine de lire sur le blog de Christian Picquet et qui semble en être la source, un article intitulé « Au-delà des polémiques sur l’Islamo-Gauchisme, les pièges de l’identitarisme ». Réponse collective à cet égarement.

Les réunions en non-mixité et l'Etat

Les réunions non-mixtes sont sous le feu des critiques. Ces attaques confirment une fois de plus la dérive réactionnaire et islamophobe de l’Etat et des commentateurs de plateaux. Contre cette tendance, ce billet veut montrer comment la non-mixité peut être utilisée comme un outil d’expression, de libération de la parole des opprimé.e.s, et comme un outil de résistance et d’organisation politique.

UNEF et universitaires «islamo-gauchistes»: une haine contre les briseurs de mythe

[Archive] Pourquoi tant de haine ? Parce que l’analyse critique des travers de la société française vient briser les mythes de la gloire nationale. Et ça leur est insupportable.

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