L'assassinat de Charlie Kirk marque un tournant qui met en lumière la réalisation ultime et les dérives inhérentes à la société du spectacle qu'a theorisé Guy Debord. Cet événement symbolise la convergence périlleuse entre le chaos psychique engendré par le spectacle omniprésent et la violence politique qu'il nourrit, un phénomène où le jeu des influenceurs se retourne contre ses propres initiateurs.
Charlie Kirk, agitateur d’extrême droite, instigateur de haine et républicain influent a été assassiné le 10 septembre lors d’un évènement dans l’Utah. Si l’extrême droite étasunienne pleure un de ses hérauts, elle ne peut s’empêcher de laisser paraître son bonheur de voir enfin son impatience récompensée : le Reichstag a brûlé, il est temps d’ouvrir les vannes de la violence contre l’opposition.
Londres a l’habitude des grandes manifestations mais celle du samedi 13 septembre était très grande. Plus de cent mille personnes ont défilé derrière Tommy Robinson, figure de l’extrême droite britannique. De Londres à Paris, l’avertissement est clair. Ce qui se passe de l’autre côté de la Manche peut se produire ici. C’est l’Europe entière qui est concernée. Que faire face à cela ?
J'ai beau lire la presse française quotidiennement, les journalistes continuent toujours de me surprendre et de me consterner. Charlie Kirk, militant trumpiste homophobe et xénophobe a été assassiné : les choix des mots et des silences de nos médias trahissent leur adhésion à une idéologie politique mortifère.
« Ce qui unit les réactions à l’assassinat de Kirk en Israël et aux États-Unis, ce n'est pas le chagrin, mais la stratégie : la volonté de tirer parti de la tragédie pour renforcer le pouvoir. C'est cela la contagion : non seulement la propagation de la violence politique, mais aussi le réflexe de l'instrumentaliser. » Etan Nechin.
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Une AESH sans enfant à aider, des profs face aux vulnérabilités des élèves, les états d'âme politiques d'un avocat, le témoignage des cadences et exploitation dans la grande distribution : parcourez les récits très politiques du Club.
Plus de trente sociétés de journalistes, dont celle de Mediapart, demandent aux autorités de revenir sur une formule qui grave dans le marbre la possibilité pour les policiers d’entraver le travail de la presse en situation de violences urbaines.
Depuis plus d’un mois, toutes les évacuations de Palestiniens de Gaza, sans exception, sont suspendues par les autorités françaises. Plus de 400 journalistes français et francophones réaffirment leur solidarité avec leurs confrères et consoeurs palestinien.nes qui, jour après jour, documentent la destruction de la société palestinienne de Gaza.
Dans une prise de position rare, plus de 1000 musiciens et musiciennes français·es et internationaux condamnent « le soutien des puissances occidentales à la politique génocidaire de l’État d’Israël, qui bafoue le droit international et ses instances en toute impunité ». Ils appellent le milieu de la musique que l’on nomme « classique » à clarifier ses positions au sujet du génocide en cours à Gaza.
Anticor a pris la route depuis le mois de juin dans un grand Tour de France citoyen, avec débats, projections, jeux, rencontres, pour informer, sensibiliser, populariser son engagement dans la lutte contre la corruption et pour l’éthique en politique... les cyclistes sont arrivés dimanche à Paris, mais le Tour de France d’Anticor ne s’arrête pas !
Jamais autant d’informations n’ont été produites, échangées et consignées qu’aujourd’hui. Mais cet avènement de la « société d’information » se solde aussi par l’apparition de phénomènes massifs de désinformation. Il revient aux sciences sociales de nous aider à y voir plus clair dans cette profusion d’informations qui sont gages tout autant d’émancipation collective que de notre possible asservissement.
Au Portugal, sous la dictature de l’Estado Novo (1933-1974), un fort mouvement migratoire économique et politique a eu lieu vers l'Europe. Et la musique et des chansons sont nées en exil, symboles de résistance et de mobilisation. Une exposition rappelant à la fois cette mémoire militante et la nécessité de la faire vivre aujourd’hui, s’ouvre à Paris.
Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck, en Moselle, accueillera la 36ᵉ édition du Festival du Film Arabe, l’un des rendez-vous cinématographiques dédié aux cinémas du monde arabe les plus importants de France. Cette année, le festival donnera un coup de projecteur sur la création cinématographique libanaise.