Ce que la crise du gouvernement Bayrou donne à voir n’est pas seulement un blocage politique ou une exaspération sociale. C’est quelque chose de plus lent, de plus profond : un basculement silencieux dans lequel les mots du pouvoir ne rencontrent plus aucun monde commun. Les déclarations officielles tombent comme des pierres dans un puits. Elles ne résonnent plus, ne convainquent plus, ne parviennent même plus à scandaliser vraiment.
La Convention pour la 6° République vient d'adopter un texte analysant les causes de la crise ouverte par le Premier ministre. Il ne s'agit pas d'une crise gouvernementale de plus, mais bien d'une crise de régime qui se prolonge. Il existe des voies pour en sortir.
Cher Monsieur Bayrou, la nuit qui a suivi votre discours a été troublée par ce danger qui pèse sur nous. J’ai été pris d’un sentiment de culpabilité : comment ça, tu endettes la France en dormant ! Et puis j’ai pensé que d’autres s’enrichissent en dormant, ceux dont la fortune est à la mesure du gouffre auquel je contribue.
Être pauvres, c’est un quotidien bien particulier, qui n’appartient qu’à nous. C’est porter en soi une mémoire plus vieille que nous. C’est un réseau serré, inextricable, d’angoisses, de joies, de rancœur, de folies, de rages. C’est tellement de choses en commun. Alors, on se retrouve ensemble le 10 septembre, et on bloque tout ?
La simultanéité de l'émergence d'un mouvement populaire extrêmement diversifié et du caractère moribond d’un pouvoir politique discrédité mais encore solidement adossé aux forces de l’ordre et au pouvoir financier rend la situation politiquement inflammable. Au mot d'ordre de blocage, il importe d'associer un imaginaire de déblocage... ou de sortie des impasses économiques structurelles.
Le moine Matthieu Ricard, le philosophe Alexandre Jollien, l'ancien co-président d'Ecolo Patrick Dupriez et l'universitaire Ilios Kotsou rappellent ici que rien ne peut justifier ce que vit aujourd’hui la population civile de Gaza. « C’est l’attitude même de tenter de justifier l’agression ou la mort d’innocents qui fait vaciller notre humanité. »
Alors qu'en Afghanistan, « toute voix libre devient une cible », des exilé·es Afghan·es, bloqués dans les pays voisins ou contraint·es de retourner en Afghanistan, sont en attente d'un visa humanitaire français, sans réponse de l'Ambassade. Un collectif de personnalités plaide pour leur accueil : « Ne les trahissons pas une fois encore, accueillons-les comme l’exige le droit international ».
De nombreuses personnalités algériennes, françaises, franco-algériennes, et ami·es des deux rives, signent cette lettre ouverte adressée aux présidents français et algériens, pour exprimer leurs inquiétudes face à la dégradation des relations entre la France et l'Algérie, et aussi leurs espoirs d'une réconciliation durable.
Anticor a pris la route depuis le mois de juin dans un grand Tour de France citoyen, avec débats, projections, jeux, rencontres, pour informer, sensibiliser, populariser son engagement dans la lutte contre la corruption et pour l’éthique en politique... les cyclistes sont arrivés dimanche à Paris, mais le Tour de France d’Anticor ne s’arrête pas !
25, 26, 27 juillet.
Au croisement des sciences humaines et sociales et de la science-fiction, cet évènement propose de réfléchir aux relations que nous entretenons avec la technique.
Ce festival est gratuit et c’est sa 3e édition ! Venez donc faire un tour en Centre-Bretagne sur la commune de Mellionnec (22).
Pour sa quatrième édition, l'UEMSS rassemblera environ 2000 personnes pour 4 jours de rencontres, de partage, de formations et de fête au service des luttes sociales, écologiques et solidaires !
Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck, en Moselle, accueillera la 36ᵉ édition du Festival du Film Arabe, l’un des rendez-vous cinématographiques dédié aux cinémas du monde arabe les plus importants de France. Cette année, le festival donnera un coup de projecteur sur la création cinématographique libanaise.