Depuis l’invasion de l’Ukraine, des voix se sont rapidement élevées en Occident pour déclarer indésirables les produits, institutions, acteurs culturels russes ou liés à la Russie. Ce texte propose de revenir sur le contexte propre à l’aire slave, non pour suggérer qu’il faudrait effectivement effacer la culture russe, mais pour faire comprendre pourquoi la question se pose.
Dans le cadre d’un partenariat noué entre Mediapart et une équipe de journalistes et de chercheurs ukrainiens basés à Lviv, nous publions un premier texte sur la façon dont l’art russe contemporain euphémise ou met sous le tapis la nature de l’invasion en Ukraine et la façon de parler de la guerre plus généralement.
De la part des rédactrices du blog : Aujourd'hui nous avons décidé de donner la tribune à nos collègues lettons du festival de Riga. Ils souhaitent se prononcer par rapport à la reconversion « magique » du média russe Meduza en média letton dans Screen International.
De Tolstoï à Dostoïevski, jusqu'à la chanteuse pop Tchitcherina, réflexions sur la culture russe, et comment elle charrie depuis des siècles les ferments de l'impérialisme, jusqu'à la guerre menée en Ukraine.