Ce mardi 7 décembre, le médico-social a chaussé ses meilleurs souliers pour défiler ; montrer qu’elles et ils existent et luttent quotidiennement pour assurer leurs missions. Nous avons rencontré ces professionnel.le.s et avons découvert une mosaïque non exhaustive des métiers de l’éducation, de l’accompagnement, au travers de ces récits pluriels. Avec un constat hélas unanime : la galère.
Le 7 décembre, c’était journée d’actions dans toute la France dans le secteur du travail social et médico-social. Les mots d’ordre portent sur les conditions salariales, actuellement désastreuses, sur le fonctionnement du secteur qui va à vau-l’eau. Mais aussi sur le sens de l’action menée, alors que l’État et les médias, le plus souvent, ignorent ou méprisent cette activité sociale fondamentale.
Le médico-social se mobilise nationalement ce mardi 7 décembre pour tirer le signal d'alarme sur une situation de précarité dramatique et exponentielle, dont les effets ne peuvent être endigués par des conditions d'exercice toujours plus difficiles. À Montpellier, la mobilisation s'inscrit dans un contexte marqué par la politique d'expulsions du préfet Hugues Moutouh.
Les travailleurs sociaux ont appris à faire face aux difficultés des publics accompagnés. C'est même leur raison d'être. S'ils ne réussissaient pas à le faire, ils n'auraient rien à faire là ! Ce qui les mine, ce sont, à l’image des soignants de l'hôpital public ou du monde la justice, leurs conditions de travail. En réduisant l’État social, ce sont ses acteurs qu’on pousse au bord du gouffre.