La crise économique qui suivra le passage du Covid-19 est claire : il est grand temps pour une réforme où l’argent ne soit plus le centre du monde, mais serve à mieux organiser une société plus solidaire et plus durable.
Dans un texte publié dans Le Soir le 15 juin, à un moment où l’épidémie régressait partout en Europe, Yves Moreau recentrait le débat sur ces enjeux cruciaux de l’après-Covid
Pour surmonter l’effondrement économique et le désastre écologique en cours, vaut-il mieux « la décence commune » et « l’autonomie matérielle » d'Orwell ou le « machiavélisme économique » et la « délivrance technologique » de Keynes ? Analyse par Jacques Luzi, Maître de conférence et Aurélien Berlan, docteur en philosophie
Au-delà des accusations des ONG et du milieu altermondialiste, la critique s’est étendue là où on ne l’attendait pas, à l’image de Joseph Stiglitz, ancien économiste en chef de la Banque mondiale, qui signait en 2002 un réquisitoire à l’encontre du FMI.
Parfois pour mieux comprendre l'absurdité du capitalisme, il vaut mieux sortir du jargon économiste pour aller droit au but. Entre démonstration scientifique décalée, entretiens et récit familial, c'est le parti pris de Claudio Pazienza qui mise sur une forme originale pour mieux faire ressortir le fond. Et comme il le dit lui même : «Moralité : la dette, c'est le coût du lien social».