Après une année électorale pleine de si peu de rebondissements, étranglée entre de fins espoirs et les possibilités de déroute, les élections législatives clôturent cette séquence peu alléchante de nos vies citoyennes. Avec l’impression d’avoir globalement fait du surplace, mais en pire, si c’est possible.
On fait face à une crise inédite, un péril de survie écologique et un recul social manifeste. Notre pays suit la grande tendance à chercher secours dans l'extrême droite pour répondre à la panique existentielle et de vie quotidienne qui emprisonnent sans espoir d'amélioration. La promesse libérale d'amélioration des conditions de vie décline. Son mensonge est percé à jour. Que peut la gauche ?
16 504 voix : c'est ce qu'il a manqué dans les circonscriptions clés pour que la gauche obtienne la majorité des sièges. Quantité se sont joués à un cheveu. Derrière l'arbre de la défaite, donc, la forêt des victoires à venir. La Nupes est un trésor collectif pour la gauche, nous devons la chérir.
L’affolement provoqué par les résultats du 2nd tour des élections législatives conduit à des appréciations et des hypothèses quelque peu irréelles. L’accoutumance au bonapartisme fausse l’interprétation d’une séquence qui semble relier le système à une IVème République vouée aux gémonies. Quels sont les vrais enjeux ?
En quoi M. Macron est-il républicain ? En favorisant un parti d'extrême-droite tel que le RN, en quoi est-il le seul rempart républicain ? Quel message nous envoie donc M. Macron ? J'écris, parce que je ne digère pas. Je ne décolère pas. Je le prends comme une insulte.