De la Namibie coloniale à la Palestine d’aujourd’hui, une même logique traverse l’histoire : éliminer un peuple pour s’approprier la terre. Ce colonialisme d’extermination, théorisé par Wolfe et dénoncé par Lemkin, n’appartient pas au passé. À Gaza, il se poursuit au grand jour, avec ses auteurs et ses complices.
La destruction en cours de Gaza continue d'être l'aboutissement de politiques et d'idéologies prises non seulement en Israël, mais aussi à Washington, Londres, Berlin et Paris. De fait, le génocide de Gaza est une campagne de punition collective soutenue par l'Occident, menée au grand jour, filmée par ses victimes et accueillie dans l'indifférence internationale, du moins au niveau gouvernemental.
À Gaza, les bombes ont fait leur œuvre de destruction quand les mots, souvent distordus, sanctifiés, réécrits, ont préparé le terrain. Les médias occidentaux, en relayant sans recul le récit israélien, ont érigé un décor de guerre qui a sacrifié la voix des Palestiniens, là où l’information aurait dû dire la vérité et non la fabriquer.
Ce que nous observons n’est pas simplement une escalade militaire, c’est une stratégie politique cohérente : multiplier les fronts, internationaliser la terreur, saboter toute médiation, et masquer le génocide en cours derrière un rideau de fumée diplomatique.
Depuis la reprise des attaques sur Gaza en août, au moins 1000 bâtiments ont été démolis. L’offensive se concentre pour l'instant sur le déplacement forcé des habitants vers le sud de l'enclave et sur le ciblage prioritaire des immeubles de plusieurs étages. Mais les stratégies israéliennes ne surprennent plus : tout sera systématiquement démoli...
Plus de trente sociétés de journalistes, dont celle de Mediapart, demandent aux autorités de revenir sur une formule qui grave dans le marbre la possibilité pour les policiers d’entraver le travail de la presse en situation de violences urbaines.
4500 scientifiques du monde entier, dont 14 lauréats du prix Nobel, lancent un appel urgent à faire cesser « les horreurs actuellement infligées à une population civile » à Gaza : « En tant que scientifiques oeuvrant collectivement pour l'humanité, nous appelons instamment tous les gouvernements et institutions internationales compétentes du monde entier à utiliser tous les moyens pacifiques à leur disposition pour mettre un terme à cette tragédie. »
« Alors que l'offensive antitrans entamée au Sénat se poursuit, la résistance s'organise. » Le 18 octobre aura lieu l’ExisTransInter à Paris, la marche des personnes trans et intersexes et de celles et ceux qui les soutiennent. Contre les forces réactionnaires, le collectif unitaire ExisTransInter et un ensemble d'associations appelle à marcher.
Anticor a pris la route depuis le mois de juin dans un grand Tour de France citoyen, avec débats, projections, jeux, rencontres, pour informer, sensibiliser, populariser son engagement dans la lutte contre la corruption et pour l’éthique en politique... les cyclistes sont arrivés dimanche à Paris, mais le Tour de France d’Anticor ne s’arrête pas !
Jamais autant d’informations n’ont été produites, échangées et consignées qu’aujourd’hui. Mais cet avènement de la « société d’information » se solde aussi par l’apparition de phénomènes massifs de désinformation. Il revient aux sciences sociales de nous aider à y voir plus clair dans cette profusion d’informations qui sont gages tout autant d’émancipation collective que de notre possible asservissement.
Au Portugal, sous la dictature de l’Estado Novo (1933-1974), un fort mouvement migratoire économique et politique a eu lieu vers l'Europe. Et la musique et des chansons sont nées en exil, symboles de résistance et de mobilisation. Une exposition rappelant à la fois cette mémoire militante et la nécessité de la faire vivre aujourd’hui, s’ouvre à Paris.
Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck, en Moselle, accueillera la 36ᵉ édition du Festival du Film Arabe, l’un des rendez-vous cinématographiques dédié aux cinémas du monde arabe les plus importants de France. Cette année, le festival donnera un coup de projecteur sur la création cinématographique libanaise.