La thématique du jour Climat : un art de la radicalité

Après les jets de nourriture sur les vitres de tableaux de Van Gogh et Monet, des militants écologistes ont entarté l'effigie de cire du roi Charles III au musée londonien Madame Tussauds. Face à « une écologie radicale, désireuse d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour se faire entendre » s'élève une très large vague de critiques et d’indignations. Ces actions ravivent le dissensus sur les tactiques à adopter face à l'urgence climatique. Faut-il choquer pour sensibiliser ? Faut-il se « hisser à la hauteur de l'anormalité de la situation » ?

Qu’est-ce qu’une bonne manière de militer pour l’écologie ?

Plutôt que d’adopter une attitude normative, interrogeons-nous sur le geste de ces deux militantes ayant jeté de la soupe à la tomate sur la 'nature morte' de Vincent van Gogh. Laissons leur action nous interpeler. Pourquoi est-ce que ce tableau nous touche tant ? Pourquoi le voir détruit (même sachant qu'il est intact), nous émeut autant ? Quel est le rapport entre l’art et la nature ?

La désobéissance civile relève de la liberté d’expression

Signée par 65 organisations, cette tribune rappelle que la désobéissance civile relève de la liberté d’expression, du répertoire d’actions légitimes des associations et qu’elle s’inscrit dans le cadre de la démocratie et de la république.

Activisme : à situation anormale, actions anormales

Les actions des militant·es dans des musées sont pensées pour provoquer. Elle viennent nous percuter et nous interroger sur ce que nous sommes prêt·es à faire, voire à sacrifier pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être. Que nous soyons dérangé·es n’est pas la conséquence d’une action mal pensée et trop rapidement organisée. C’est l’un des objectifs. Il s’agit ici de prendre à partie l’opinion publique et de se hisser à la hauteur de l'anormalité de la situation : à situation anormale, actions anormales. 

Pourquoi mener des actions de désobéissance civile en tant que scientifiques ?

Nous, scientifiques, avons organisé ce weekend des actions de désobéissance civile. Ce texte expose nos motivations, notre positionnement et nos interrogations. Nous appelons tous nos collègues ayant compris la gravité de la situation à nous rejoindre : loin de ternir notre crédibilité, ces actions renforcent la prise en compte de nos alertes et la confiance que les citoyen·nes nous accordent.

De l’utilité de la colère - en guise de réponse à François Gemenne

François Gemenne a récemment dénoncé les militant.e.s qui confondent « être en colère » avec « être dans l'action ». La critique est dure, venant d'un compagnon de route de nombreuses ONG - mais elle offre l'opportunité de réaffirmer les choix et stratégies du mouvement pour la justice climatique.

Nos dernières thématiques

« Je ne compte plus les occasions de parler où j’ai choisi de me taire ». Le Club recueille de multiples récits individuels, petites perles, gouttes d'eau, petits riens et grand tout. Ces expériences nous plongent avec empathie dans une condition différente et nous permettent de projeter un regard différent sur le monde. Qu'ils aient valeur de confession, qu'ils soient tragiques, amers ou drôles, éloge de la valeur politique du témoignage.

N'enterrons pas le cinéma

Aimer Saint Omer ?

Le cinéma n'est pas mort, son avenir est entre nos mains !

« Reprise en main » de Gilles Perret

Le sens de l'effort

Pornographie et violences sexuelles et sexistes : un autre programme féministe est possible

Suite à la publication par la Délégation aux Droits des Femmes du Sénat du rapport « Porno : l’enfer du décor », un collectif de 100 expert·es alerte sur les dangers du prohibitionnisme et propose une voie alternative fondée sur l’accès aux droits et à la santé des travailleurs·euses du sexe ainsi que sur l’éducation populaire, féministe et non moraliste à la vie affective et sexuelle.

« Monsieur Macron, nous vous demandons de soutenir le mouvement du peuple Iranien »

Suite à la rencontre d'Emmanuel Macron avec le Président Iranien Ebrahim Raïssi en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, de nombreux Iraniens et Français d'origine iranienne ont été choqués et interpellent ici le Président Français. « Ne pensez-vous pas qu’au lieu de vous entretenir avec un président ultraconservateur, vous auriez dû condamner solennellement la répression des jeunes manifestants iraniens qui tombent sous les balles des forces de sécurité dans les rues ? »

Pour une alliance féministe et trans

Suite à l'« offensive réactionnaire » suscitée par une affiche du Planning Familial, un large collectif d'organisations et personnalités – telles Adèle Haenel, Corinne Masiero, Amal Bentounsi, Pomme, Paloma, Élisa Rojas, Rebeka Warrior ou Danièle Obono – déplorent cette « instrumentalisation des droits des femmes », luttant « contre toute opposition entre féminisme et luttes trans » et refusant leur vision essentialiste des femmes. Elles appellent « au soutien actif de toutes les forces se revendiquant du féminisme envers les personnes trans ».

Soirée d’hommage à David Graeber le 3 novembre

A l'occasion de la parution de l'ouvrage inédit en français, La fausse monnaie de nos rêves, théorie anthropologique de la valeur, Mediapart, Attac et Les Liens qui libèrent organisent une soirée d'hommage à l'anthropologue et militant, disparu en 2020.

Séance-débat : AYA de Simon Coulibaly Gillard, en présence du réalisateur

Le cinéma L'Espace Saint-Michel et La Vingt-Cinquième Heure ont le plaisir de vous convier à une projection exceptionnelle du film AYA le jeudi 13 octobre 2022 à 20H15. Ce film est labellisé Oh My Doc !

Carte blanche aux bibliothécaires d'Île-de-France

Du 9 septembre au 16 décembre 2022, la Bpi donne carte blanche à des bibliothèques franciliennes pour présenter des séances Les yeux doc à midi au Centre Pompidou (tous les vendredis à 12h Cinéma 2, entrée gratuite).

Contre Darmanin et son monde : appel à manifester partout le 18 décembre 2022

Publication d'un appel à initiative de la Marche des Solidarités et des collectifs de sans-papiers à des manifestations sur tout le territoire le 18 décembre 2022 à l’occasion de la journée internationale des migrant·e·s, signé par 218 collectifs, syndicats, associations, réseaux, organisations, locales comme nationales !