La thématique du jour
La grève, ou comment « imposer notre démocratie »
Pour Rodolphe P., dans un appel aux enseignant·es, ce mardi 18 octobre, « il ne s’agit plus d’une grève de plus, il s’agit de commencer à reconquérir notre dignité » ; « rejoignons le moment. Tout atermoiement sera sanctionné, et nous ne le savons que trop bien », ajoute Jadran Svrdlin. Pour la Marche des solidarités, organisation de lutte pour les sans-papiers, c'est le moment d'« imposer notre démocratie ». Dignité, solidarité, démocratie : au nouveau quinquennat de violence sociale, les mobilisé·es opposent les valeurs que le gouvernement s'obstine à saccager.
La montée en puissance des mobilisations sociales sur les salaires pourrait connaître ce mardi 18 octobre une nouvelle étape avec la journée nationale interprofessionnelle unitaire à l'appel de la CGT, FO, FSU, Solidaires, les organisations lycéennes et étudiantes UNEF, FIDL, VL MNL.
Tout. C’est ce que la grève doit aux grévistes. Deux choses au moins devraient en découler : 1. que ce sont celles et ceux qui font grève qui décident ; 2. que si l’on veut que la grève soit forte alors il faut des grévistes partout.
Nous avons le nombre. Nous avons le moment propice. Il s'agit maintenant d'exploiter toute la potentialité de la situation pour enfin poser un regard lucide sur notre métier, sur notre société, et ce en quoi ils sont en train d'être réduits. Rejoignons le Moment. Tout atermoiement sera sanctionné, et nous ne le savons que trop bien.
La grève s'étend, c'est le moment ou jamais de la rejoindre/la soutenir ! En tant que paysan·ne, nous avons un rôle important à jouer. Et tout un chacun·e d'entre nous peut également agir, il est grand temps d'établir un rapport de force conséquent par une grève générale importante, dans tous les secteurs et avec une solidarité forte entre toutes et tous.
Mardi, chacun dans son rôle, on sera ensemble pour ajouter une pierre à un mouvement populaire qui peut l’emporter. Elle viendra s’ajouter à celles du 29 septembre et du 16 octobre. D’autres suivront, si nécessaires.
Nos dernières thématiques
Soixante-un ans après les massacres du 17 octobre 1961, il est a priori singulier d’avoir à en rappeler les causes et les conséquences, les responsables et les diverses raisons qui ont longtemps favorisé l’occultation et l’oubli de ce crime d’État. Redécouvrir ces voix, ces témoignages, ces récits si longtemps tus pour rendre une histoire à la répression sanglante.
Suite à la publication par la Délégation aux Droits des Femmes du Sénat du rapport « Porno : l’enfer du décor », un collectif de 100 expert·es alerte sur les dangers du prohibitionnisme et propose une voie alternative fondée sur l’accès aux droits et à la santé des travailleurs·euses du sexe ainsi que sur l’éducation populaire, féministe et non moraliste à la vie affective et sexuelle.
Suite à la rencontre d'Emmanuel Macron avec le Président Iranien Ebrahim Raïssi en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, de nombreux Iraniens et Français d'origine iranienne ont été choqués et interpellent ici le Président Français. « Ne pensez-vous pas qu’au lieu de vous entretenir avec un président ultraconservateur, vous auriez dû condamner solennellement la répression des jeunes manifestants iraniens qui tombent sous les balles des forces de sécurité dans les rues ? »
Suite à l'« offensive réactionnaire » suscitée par une affiche du Planning Familial, un large collectif d'organisations et personnalités – telles Adèle Haenel, Corinne Masiero, Amal Bentounsi, Pomme, Paloma, Élisa Rojas, Rebeka Warrior ou Danièle Obono – déplorent cette « instrumentalisation des droits des femmes », luttant « contre toute opposition entre féminisme et luttes trans » et refusant leur vision essentialiste des femmes. Elles appellent « au soutien actif de toutes les forces se revendiquant du féminisme envers les personnes trans ».
Le cinéma L'Espace Saint-Michel et La Vingt-Cinquième Heure ont le plaisir de vous convier à une projection exceptionnelle du film AYA le jeudi 13 octobre 2022 à 20H15. Ce film est labellisé Oh My Doc !
Du 9 septembre au 16 décembre 2022, la Bpi donne carte blanche à des bibliothèques franciliennes pour présenter des séances Les yeux doc à midi au Centre Pompidou (tous les vendredis à 12h Cinéma 2, entrée gratuite).
« Les gouvernements nous ont trahis, où sont les peuples ? » demandaient les révolutionnaires syrien.ne.s." Le festival internationaliste "Les Peuples Veulent" entend permettre des circulations révolutionnaires entre territoires et continents. Il réunira activistes, collectifs, musicien.ne.s, venus du monde entier pour trois jours de projections, concerts, tables rondes, expositions à Montreuil !
Publication d'un appel à initiative de la Marche des Solidarités et des collectifs de sans-papiers à des manifestations sur tout le territoire le 18 décembre 2022 à l’occasion de la journée internationale des migrant·e·s, signé par 187 collectifs, syndicats, associations, réseaux, organisations, locales comme nationales !