En suivant la trajectoire d’un vigile devenu manifestant, Guillaume Cayet interroge, pour sa première mise en scène, le moment de bascule, quand l'humiliation se transforme en colère, quand le corps décide de passer à l'action. « Grès (tentative de sédimentation) », monologue musical, raconte, tel un long cri, la tragédie d'un homme ordinaire prenant conscience des inégalités sociales.
L’histoire commence avec le néant, l’obscur vide. De là, naît un point blanc qui s’approche, grandit jusqu’à occuper le centre de notre vision. De cette forme va surgir la voix. « La peur… J’ai toujours eu peur. Ma mère était communiste et mon père fasciste. Il nous parlait à voix basse. Peut-être que mon chant vient de là ? Peut-être que c’est pour cela que je chante à voix basse ? »
Dans ce huis-clos conditionné par un sous-sol grisouteux et un point de vue prolétaire, Hugues Duquesne et Kader Nemer font éclater l'univocité de l'identité ouvrière.
Au pied de la Butte Montmartre, sur les grilles du square Louise Michel, à côté du manège, 22 panneaux retracent, jusqu'au 31 août 2022,
la vie de Boris Vian dans les quartiers parisiens.
[Rediffusion] Depuis février, la voix collective des féministes ukrainiennes n’a pas été entendue. Dans un manifeste, elles exhortent les féministes du monde entier « à la solidarité avec la résistance du peuple ukrainien contre cette guerre impérialiste prédatrice ». Alors que l'agression impérialiste russe « met en péril les acquis des féministes ukrainiennes dans la lutte contre l'oppression », elles appellent à défendre le droit des femmes d'y résister et de déterminer de manière autonome leur stratégie politique face au gouvernement ukrainien.
En entrant à l’Assemblée, Marine Le Pen a déclaré « c’est pas une ZAD ici ! ». Face à l’effondrement en cours du système Terre, et à l’absence de réponse à la hauteur de la part du monde politique, un collectif de militante·s, responsables et élue·s écologistes appellent à la désobéissance civile. Ils et elles enjoignent à créer « toutes les ZAD nécessaires, pourvu qu’elles nous incitent à nous réveiller collectivement » : « Devenons des Zadistes de la République ! »
Alexander Cherkasov, de l’association « Memorial » dissoute par le Kremlin, est venu en France pour faire entendre l’une des rares voix non encore étouffées de la mauvaise conscience du Kremlin. Ce mercredi 6 juillet, il a prononcé un texte puissant aux journées Azat Miftakhov contre la guerre, qui se tiennent à l’Institut des hautes études scientifiques (IHES). Le voici.
Oui, une autre commémoration est possible pour fêter l'amitié franco-algérienne et les 60 ans de l'indépendance de l'Algérie. Et pour le faire il est important que les événements douloureux et dramatiques ne soient pas escamotés. C’est le sens de la projection le 10 juillet, du film "Les balles du 14 juillet 1953" et de l’hommage aux victimes de ce massacre le 13 juillet place de la Nation.