Nous sommes des officier·es de protection de l’OFPRA, certain·es de nous y travaillons depuis plusieurs années, d’autres plusieurs mois, mais nous constatons tou·tes l’émergence d’un appareil idéologique xénophobe dans cette institution. Alors qu’une nouvelle direction devrait être nommée par le président de la République, il importe de souligner les risques que comporte l’extrême droitisation de ce corps administratif.
Bien que français·es et disposant de papiers en règle depuis de nombreuses années, nombre de citoyen·nes doivent prouver leur nationalité au moment de renouveler leurs cartes d’identité ou passeport. Cette preuve ne peut être apportée qu’avec un « certificat de nationalité française ». Une étude des dossiers du Gisti montre l’absurdité et le caractère discriminatoire de ce système.
De la protection des réfugié⋅es à la protection de l’ordre public. Ce premier volet aborde l’histoire du droit d’asile – depuis la signature de la convention de Genève en 1951 – et de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), qui est chargé d’étudier les demandes et d’accorder – ou non – le statut de réfugié⋅e.
Il est urgent de qualifier la nature et le sens à donner à la xénophobie. Ne serait-ce que pour établir la contribution exacte de ses liens avec la montée en puissance de partis politiques réactionnaires et parfois ouvertement racistes. Il y a urgence à répondre, sans ambiguïté, à la question essentielle: qu’est-ce que les postures xénophobes cherchent-elles finalement à nous dire ?
Plus de 230 juristes, avocats, juges, et professeurs de droit du monde entier se joignent aux experts et rapporteurs de l'ONU pour qualifier juridiquement les crimes commis à Gaza de « génocide », et rappeler ainsi les obligations légales des États. Ce texte veut contribuer à la préservation du droit international aussi mis en péril à Gaza, afin d'éviter de nouvelles atrocités de masse en toute impunité. « L'histoire enseigne que la paix durable ne peut être construite sans justice. »
Des élu·es et représentant·es des partis du NFP se sont rendus fin janvier au Nord Est de la Syrie. Ils exhortent la France à « faire entendre son soutien à la participation des FDS (Forces Démocratiques Syriennes) aux discussions en cours en Syrie, que le dialogue inter syrien n’exclue aucune communauté et région et se déroule sans ingérence extérieure notamment de la Turquie. ».
Des personnalités politiques et des journalistes soutiennent ici une initiative de trois collaborateurs parlementaires de gauche qui dénoncent le mépris que la politique renvoie aux « minorités visibles ». Ils viennent de créer un collectif de lutte transpartisan (Hagrah) pour « dénoncer les mécanismes d’exclusion racistes et de discriminations qui freinent l’accès aux mandats et aux postes de pouvoir ».
Les luttes sociales ne s’épuisent pas, elles se transforment, se réinventent et nous poussent à continuer… encore. Les États Généraux du Boulot reviennent à Calais pour un nouveau chapitre où l’endurance des combats ouvriers et des résistances sociales sera à l’honneur.
Webinaire organisé par le CETRI avec Sarra Grira, Garba Abdoul Azizou et Frédéric Thomas, autour de la sortie de "Monde en guerre - Militarisation, brutalisation et résistances" (collection Alternatives Sud, Syllepse 2024).
Le collectif d’éducation populaire féministe Les Femmes Ont de la Voix ! (FOV) crée des espaces de prise de parole par les femmes pour questionner collectivement leur place dans la société, dans un objectif d’émancipation.
Cette année, la thématique sera "Réveil Politique" et elle invite à rejoindre la lutte collective face à l’urgence des enjeux actuels et notamment la montée du fascisme.