Je ne pensais pas qu’un jour, Alex, tu pourrais provoquer en moi cet étouffement de rage et de tristesse. Mais depuis ce matin, je suis captive de ta lettre et de ta capitulation. Ce que tu as écrit, c’est l’objet de mon combat. Et si tu baisses les bras, j’ai perdu.
Cherchez pas c'est de ma faute si tout tourne mal : je ne fais pas attention à ce qu'on me dit, j'oublie la moitié des instructions qu'on me donne, je mets vingt fois plus de temps à comprendre ce qu'on m'explique et pire encore, une fois que je l'ai enregistré, je l'oublie dans la minute qui suit : oui c'est d'ma faute si tout tourne mal.
Éclairer comme un lampadaire ou un phare ? Chacun et chacune libre de son choix. Faire comme on veut ou peut. Un lampadaire ne servirait à rien face à une nuit sur l'océan ou la mer. Et un phare inutile pour retrouver ses clefs paumées sur un trottoir. Chacun a sa fonction. Et sa place. Dans tous les cas, il fera jour demain. Mais éclairer ou briller ?
Les poèmes sont plus succincts encore, mais tout aussi déterminants, dans le sens où, d’un seul trait, ils indiquent un être en son entier, l’instantané vaut ici pour un caractère, un paysage, une destinée.
L’art brut se fait et se défait. Il épouse à la façon d’une matière modulable les pressions qu’exercent sur lui les différents courants de pensées des époques qu’il traverse. Il s’est créé une véritable rupture entre l’art institutionnel, véhicule des normes esthétiques, conceptuelles, machine à assurer la bonne circulation des flux d’argent, et l’art dissident, l’art pour l’art...