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« Nous danserons sur des cercueils » : Mondial, les raisons d'un boycott
Désastre écologique, travail forcé et conditions esclavagistes, corruption, droits humains foulés aux pieds : à l'approche du Mondial de foot au Qatar, les contributions du Club exposent le répertoire des des bonnes raisons de s'en passer. Si le boycott n'a de sens que collectif, ce « reliquat d’un ancien monde » reposant sur un système d'exploitation des plus vulnérables apparaît dans toute sa dimension d'anachronisme. Face à la grand-messe du capitalisme, l'apparition de ces résistances au coeur du débat public laisse entrevoir ses craquèlements.
Pour réparer ce qui peut encore l’être dans ce désastre humain et écologique et surtout éviter qu’il ne se reproduise demain, il est encore temps d’agir en tant que citoyen. En obtenant l’indemnisation des familles des ouvriers morts sur les chantiers, et en touchant au portefeuille la FIFA et ses sponsors.
Droits humains, corruption, exploitation de travailleurs migrants, aberration écologique : les motifs ne manquent pas de boycotter la coupe du monde au Qatar. L’état de l’équipe belge de foot en est un supplémentaire… Par Yves Cartuvels
En 2010 l’organisation de la Coupe du monde de football 2022 a été confiée au Qatar.
Concernant le football, ce pays ne possédait aucune tradition, aucune pratique organisée, aucun stade, aucun public. L’essentiel de ses terres était un désert, sur une minuscule péninsule du golfe Persique
La prochaine Coupe du monde en plus d'être le symbole le plus abouti du capitalisme contemporain et d'un modèle économique injuste, se fera cette fois grâce au travail forcé de milliers d'ouvriers venus d'Inde, du Pakistan du Bangladesh et d'autres pays voisins où sévissent la pauvreté et la misère la plus criante.
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Alors que les pays du Sud sont les premières victimes du changement climatique et les moins émettrices de CO2, la responsabilité climatique des pays du Nord est sur la table de la COP27. Le sommet qui s'ouvre aujourd'hui à Charm el-Cheikh, en Egypte, pour 15 jours de négociations, permettra-t-il de régler cette dette climatique - qui était déjà l'objet de la discorde de l’Assemblée générale des Nations Unies de septembre ? Les doutes sont permis... Même si, comme le souligne Maxime Combes : « ce sont les Etats et leurs gouvernements qu'il faut blâmer, France comprise. Plus que les COP en elles-mêmes ». Sabrina Kassa
Un ensemble d'organisations de lutte pour le climat, sous le nom de « No-Bullshit-Coalition », déplorant la lenteur de ce « ballet de tractations verbales codifiées » veulent « sauver les COPs du naufrage ». Afin que les citoyennes et citoyens prennent les choses en main, la coalition propose la mise en place d'une Convention Citoyenne Mondiale pour le climat, un nouvel organe « décisionnaire, inclusif et citoyen ».
« Madame la Présidente Yaël Braun-Pivet, allez-vous enfin sanctionner les propos homophobes du député Aurélien Pradié ? » Trois mois après les propos du député Les Républicains dans l'hémicycle sous-entendant que les singes devraient être couverts de honte à l’idée d’être assimilés à des hommes homosexuels, un ensemble de député·es de gauche demande que ce commentaire ne soit pas laissé sans conséquences. « Si aucune sanction ne devait être prise dans cette affaire, la honte serait surtout, cette fois, pour les institutions de la République. »
Suite à la publication par la Délégation aux Droits des Femmes du Sénat du rapport « Porno : l’enfer du décor », un collectif de 100 expert·es alerte sur les dangers du prohibitionnisme et propose une voie alternative fondée sur l’accès aux droits et à la santé des travailleurs·euses du sexe ainsi que sur l’éducation populaire, féministe et non moraliste à la vie affective et sexuelle.
La Revue Dessinée et Mediapart poursuivent leur collaboration éditoriale et vous invitent au lancement de leur nouvelle édition spéciale, « Le monde merveilleux d'Amazon », le mercredi 9 novembre à 19h aux Amarres, 24, quai d’Austerlitz, 75013 Paris.
Mediapart accompagne la sortie nationale de RIPOSTE FÉMINISTE, un film de Marie Perennès et Simon Depardon, avec un premier ciné-débat le mercredi 9 novembre à 20h30 au 3 Luxembourg. La séance sera suivie d'une discussion avec Valentine Oberti et Lenaïg Bredoux, journalistes à Mediapart.
La société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe organise chaque mois à la mairie du 18ème arrondissement de Paris une université populaire sur l'histoire des révolutions, dont le fil conducteur est l’émancipation. Huit séances sont programmées de novembre à juin.