La thématique du jour
Cyril Hanouna ou le symptôme d'un écosystème médiatique en crise
« Que dire de ce spectacle pathétique ? Rien. Il parle de lui-même. Que dit-il ? La parole du vide en langue de néant. » La violence dont le présentateur Cyril Hanouna a fait preuve à l’encontre du député LFI Louis Boyard peut-il servir d'électrochoc ? Face à un écosystème médiatique en crise, les contributeurs et contributrices du Club tentent de décrypter les mécanismes en oeuvre.
Aux débuts de TPMP, C. Hanouna commentait la télé. Depuis qu'il travaille pour V. Bolloré, l'animateur potache est utilisé pour commenter la vie politique et sociale. Voilà un costume trop grand pour lui, mais qu'il enfile gaiement en bon et loyal serviteur de son patron. C'est le débat public qui en paie le prix, comme l'échange avec le député L. Boyard l'a fait éclater au grand jour.
Quel est ce duo télévisé ? Les deux mâchoires du même piège à cons. Cette phrase lue et entendue ici ou là peut les résumer. L’un nourrissant l’autre. Et inversement. Besoin l'un de l'autre. Que dire de ce spectacle pathétique ? Rien. Il parle de lui-même. Que dit-il ? La parole du vide en langue de néant.
[Rediffusion] Depuis que la presse se retrouve bousculée par l'émergence des GAFAM, un rééquilibrage est en cours, où Facebook, Google ou encore YouTube s'arrogent des pouvoirs de rédacteurs en chef du web.
Alors que le ministère de la culture se refuse toujours à publier le montant des aides allouées aux différents titres, « La Lettre A » a pu dénicher les chiffres. Les plus grands bénéficiaires sont les journaux de Bernard Arnault, Xavier Niel et la famille Dassault, principales fortunes du pays.
Un ensemble d'organisations de lutte pour le climat, sous le nom de « No-Bullshit-Coalition », déplorant la lenteur de ce « ballet de tractations verbales codifiées » veulent « sauver les COPs du naufrage ». Afin que les citoyennes et citoyens prennent les choses en main, la coalition propose la mise en place d'une Convention Citoyenne Mondiale pour le climat, un nouvel organe « décisionnaire, inclusif et citoyen ».
« Madame la Présidente Yaël Braun-Pivet, allez-vous enfin sanctionner les propos homophobes du député Aurélien Pradié ? » Trois mois après les propos du député Les Républicains dans l'hémicycle sous-entendant que les singes devraient être couverts de honte à l’idée d’être assimilés à des hommes homosexuels, un ensemble de député·es de gauche demande que ce commentaire ne soit pas laissé sans conséquences. « Si aucune sanction ne devait être prise dans cette affaire, la honte serait surtout, cette fois, pour les institutions de la République. »
Suite à la publication par la Délégation aux Droits des Femmes du Sénat du rapport « Porno : l’enfer du décor », un collectif de 100 expert·es alerte sur les dangers du prohibitionnisme et propose une voie alternative fondée sur l’accès aux droits et à la santé des travailleurs·euses du sexe ainsi que sur l’éducation populaire, féministe et non moraliste à la vie affective et sexuelle.
La Revue Dessinée et Mediapart poursuivent leur collaboration éditoriale et vous invitent au lancement de leur nouvelle édition spéciale, « Le monde merveilleux d'Amazon », le mercredi 9 novembre à 19h aux Amarres, 24, quai d’Austerlitz, 75013 Paris.
Mediapart accompagne la sortie nationale de RIPOSTE FÉMINISTE, un film de Marie Perennès et Simon Depardon, avec un premier ciné-débat le mercredi 9 novembre à 20h30 au 3 Luxembourg. La séance sera suivie d'une discussion avec Valentine Oberti et Lenaïg Bredoux, journalistes à Mediapart.
La société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe organise chaque mois à la mairie du 18ème arrondissement de Paris une université populaire sur l'histoire des révolutions, dont le fil conducteur est l’émancipation. Huit séances sont programmées de novembre à juin.