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Traité sur la Charte de l'énergie : l'heure d'en sortir ?
Emmanuel Macron a annoncé le 21 octobre dernier que la France allait se retirer du Traité sur la charte de l’énergie. La bataille sur ce Traité est entrée dans une semaine décisive : ce vendredi 18 novembre, les États-membres de l'UE et la Commission européenne peuvent soit « s'entendre pour supprimer cette terrible épée de Damoclès qui pèse sur les politiques climatiques » soit « accepter que l’UE en reste membre, ce qui prolongerait d’autant la durée de vie de ce Traité nocif. »
Et si la principale avancée en matière climatique des prochains jours se jouait à l'extérieur de la COP27 ? La bataille sur le très nocif Traité sur la charte de l'énergie entre dans une semaine décisive : les Etats-membres de l'UE, dont la France, peuvent enfin s'entendre pour supprimer cette terrible épée de Damocles qui pèse sur les politiques climatiques les plus ambitieuses. Explications.
Le terme « inaction climatique » s'est imposé dans notre famille politique pour caractériser le bilan écologique du gouvernement depuis l'élection de Macron en 2017. Ce terme est-il pertinent ? Ne faudrait-il pas plutôt parler d' « écocide » ?
La modernisation du Traité sur la Charte de l’énergie, qui permet à des investisseurs de poursuivre devant des tribunaux d’arbitrage privés des États qui sortent des énergies fossiles, est insuffisante pour le rendre cohérent avec les objectifs climatiques. L’UE et ses États membres devraient en sortir et le neutraliser. Par Arnaud Zacharie.
Avec 89 organisations internationales, Attac dénonce le financement des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) à hauteur de 3800 milliards de dollars depuis 2016 et les Accords de Paris par les 60 plus grandes banques du monde.
S'il est légitime d’avoir des inquiétudes face au changement climatique ou à l’extinction de masse de la biodiversité, il est inacceptable par contre d’invisibiliser l’histoire des populations du Sud global et de faire preuve de nombrilisme. Cet article vise à questionner la manière dont est utilisé ce concept d'écoanxiété.
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Lettres aux élu·es de gauche ; au ministre de la Santé ; lettre aux Français·es, les professionnel·es de Santé sont vent debout pour sonner la sonnette d'alarme. Nombre de lits insuffisants, « tri des malades », saturation des urgences, gestion managériale toxique, pouvoir donné aux firmes pharmaceutiques, aux cabines de conseils, etc. « L’hôpital n’est pas “en difficulté”, il est exsangue, en soins palliatifs, vidés de ses soignants par 30 ans de casse et 6 ans d’incurie de ce dernier gouvernement », résume le professeur Laurent Thines, qui nous exhorte à nous révolter. « Faites pression de toutes les manières possibles sur le gouvernement, le Ministère et son Administration hospitalière pour mettre fin à ce massacre. » SK
Un ensemble d'organisations de lutte pour le climat, sous le nom de « No-Bullshit-Coalition », déplorant la lenteur de ce « ballet de tractations verbales codifiées » veulent « sauver les COPs du naufrage ». Afin que les citoyennes et citoyens prennent les choses en main, la coalition propose la mise en place d'une Convention Citoyenne Mondiale pour le climat, un nouvel organe « décisionnaire, inclusif et citoyen ».
« Madame la Présidente Yaël Braun-Pivet, allez-vous enfin sanctionner les propos homophobes du député Aurélien Pradié ? » Trois mois après les propos du député Les Républicains dans l'hémicycle sous-entendant que les singes devraient être couverts de honte à l’idée d’être assimilés à des hommes homosexuels, un ensemble de député·es de gauche demande que ce commentaire ne soit pas laissé sans conséquences. « Si aucune sanction ne devait être prise dans cette affaire, la honte serait surtout, cette fois, pour les institutions de la République. »
Suite à la publication par la Délégation aux Droits des Femmes du Sénat du rapport « Porno : l’enfer du décor », un collectif de 100 expert·es alerte sur les dangers du prohibitionnisme et propose une voie alternative fondée sur l’accès aux droits et à la santé des travailleurs·euses du sexe ainsi que sur l’éducation populaire, féministe et non moraliste à la vie affective et sexuelle.
La Revue Dessinée et Mediapart poursuivent leur collaboration éditoriale et vous invitent au lancement de leur nouvelle édition spéciale, « Le monde merveilleux d'Amazon », le mercredi 9 novembre à 19h aux Amarres, 24, quai d’Austerlitz, 75013 Paris.
Mediapart accompagne la sortie nationale de RIPOSTE FÉMINISTE, un film de Marie Perennès et Simon Depardon, avec un premier ciné-débat le mercredi 9 novembre à 20h30 au 3 Luxembourg. La séance sera suivie d'une discussion avec Valentine Oberti et Lenaïg Bredoux, journalistes à Mediapart.
La société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe organise chaque mois à la mairie du 18ème arrondissement de Paris une université populaire sur l'histoire des révolutions, dont le fil conducteur est l’émancipation. Huit séances sont programmées de novembre à juin.