21 juin 2019, sur le Quai Wilson, des Sound Systems sont installés pour profiter de la fête de la musique. Jérémy, passionné de free party, quitte le travail vers 2h30, il vient pour danser, décompresser après sa semaine de travail à l’usine. Plus tard, aveuglé par la densité du nuage de gaz lacrymogène provoqué par la police pour stopper la soirée, il tombe 8m plus bas dans la Loire. Il raconte.
Le démantèlement massif, opéré de façon ostentatoire en haut lieu, de toute l’organisation du pays, mais également de la vie, de la joie et de l’expression, est presque terminé. Et si quelques zones de résistances persistent, on gaze, on casse, au burin ou à la matraque, car où y’a de la gêne, y’a moins de plaisir !
Il y a bien longtemps, bien avant que cette lointaine contrée ne change de nom pour devenir le Macronistan, le 21 juin, premier jour de l’été, devint le jour de la fête de la musique. Désormais, c’est devenu le privilège d’E.M., l’Homme Fort.
Quelles sont les responsabilités de l’autorité judiciaire face aux violences policières ? Pour explorer cette question, Vanessa Codaccioni et Raphaël Kempf, peu suspects de complaisance vis-à-vis des institutions policière et judiciaire, passent à la question Katia Dubreuil et Sarah Massoud, magistrates et actuellement présidente et secrétaire générale du Syndicat de la Magistrature.